une usine de la Péninsule acadienne fait face à de sévères sanctions

une usine de la Péninsule acadienne fait face à de sévères sanctions
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L’usine de transformation de homard des Pêcheries LeBreton, à Grande-Anse, au Nouveau-Brunswick, a reçu une nouvelle amende. Cette fois, il s’agit de plus de 360 000 $. L’entreprise a été jugée non conforme par Immigration Canada et n’est plus autorisée à embaucher des travailleurs étrangers temporaires (TET) pendant deux ans.

C’est la deuxième fois que l’entreprise est pointée du doigt par le gouvernement fédéral. La dernière fois, en juin 2023, Pêcheries LeBreton et fils a dû verser 30 000 $ à Emploi et Développement social Canada.

Ottawa a statué que l’entreprise avait manqué à ses obligations de fournir un lieu de travail exempt de mauvais traitements à ses employés étrangers temporaires. Une amende que les directeurs d’usine indiquent avoir payée.

Cette fois, le 15 avril, Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) a placé Pêcheries LeBreton et fils sur la liste des employeurs non conformes. Cette classification s’accompagne d’une amende de 365 750 $ et d’une interdiction de deux ans d’embaucher des travailleurs étrangers temporaires dans le cadre des programmes fédéraux.

L’IRCC donne cinq raisons pour justifier sa décision. L’immigration pointe notamment des raisons similaires à celles qui ont poussé le gouvernement fédéral à les pénaliser la première fois.

Les Pêcheries LeBreton et fils ne pourront plus recruter de travailleurs étrangers temporaires dans le cadre des programmes fédéraux pendant deux ans. (Photo d’archives)

Photo : Radio-Canada / Isabelle Larose

L’employeur n’a pas déployé suffisamment d’efforts pour s’assurer que le lieu de travail soit exempt de : mauvais traitements; agression sexuelle; violence psychologique; exploitation financière; de représailles.

Une citation de Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada

L’IRCC indique également que le salaire et les conditions de travail ne correspondaient pas ou ne dépassaient pas ce qui était indiqué dans l’offre d’emploi ou l’emploi ne correspondait pas à ce qui était indiqué dans l’offre d’emploi.

La sanction contre Pêcheries LeBreton et fils est la plus sévère imposée à un employeur de travailleurs étrangers temporaires au Nouveau-Brunswick depuis la première sanction prononcée en 2015, l’entrée en vigueur de nouvelles dispositions réglementaires.

Serge Cormier estime que certaines allégations sont discutables

Les propriétaires des Pêcheries LeBreton et fils ont décliné notre demande d’entrevue. Ils indiquent cependant qu’ils considèrent ces infractions comme totalement injustifiées et déraisonnables. Ils prétendent évaluer leurs options juridiques.

Le député d’Acadie-Bathurst, Serge Cormier, affirme que l’entreprise a contacté son bureau pour lui demander de l’aide dans le processus il y a plusieurs mois. L’entreprise a depuis envoyé des centaines de pages pour tenter de se conformer à la réglementation.

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Serge Cormier, député libéral fédéral de la circonscription d’Acadie-Bathurst.

Photo : Radio-Canada / Nicolas Steinbach

Selon le député, certaines allégations sont discutables. Le député libéral estime que l’usine de transformation a fait preuve de transparence dans ce dossier et reconnaît que le processus peut être complexe et bureaucratique.

Avec les informations dont je dispose et ce que j’ai vu dans le dossier, je pense que certaines des sanctions qui leur ont été infligées auraient peut-être pu être évitées s’il y avait eu une meilleure communication de la part des fonctionnaires et du gouvernement.croit Serge Cormier.

Le député dit cependant qu’il y a des allégations très graves et que ce sera à Pêcheries LeBreton de prouver si elles sont fondées par un processus légal.

Ni le Syndicat des pêcheurs des Maritimes ni la Lobster Processors Association n’ont voulu commenter la question.

D’après un rapport de Nicolas Steinbach

 
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