L’Allemande Katharina Grosse expose ses œuvres en aérosol coloré du 1er juin au 24 février 2025 au Centre Pompidou de Metz. « Le nom de l’exposition « Moving the Stars » fait référence à la navigation. Parce que nous utilisons les étoiles pour naviguer sur l’océan. Les spectateurs pourront admirer les œuvres sous différents angles » explique l’artiste.
Un drapé peint s’étend sur 8 250 m²
Parmi ses créations, un drapé réalisé à Sydney, réalisé à partir de 8 250 m² de tissu, s’élevant à plus de 20 mètres. Elle est accrochée dans la grande nef du musée et représente une sorte de miroir coloré. L’artiste invite les spectateurs à parcourir physiquement l’œuvre et plongez-vous dans un océan de couleurs et de mouvements. Chacune des étapes du visiteur devient une contribution et une évolution de la toile. Une autre partie de l’œuvre se déroule sur la place du musée dans une nuée de couleurs dessinée au sol.
Yano Mifa Anne-Gaëlle
“Le lit”
« Le Lit » est une installation à découvrir dans le hall du Centre Pompidou-Metz. Katharina Grosse crée une proximité entre l’intimité et le public en dévoilant sa chambre. C’est celle qu’elle avait à Düsseldorf, lorsqu’elle partageait une chambre avec une amie.
« A cette époque je n’avais rien, ma chambre était mon atelier, c’est là que je peignais et que je gardais tous mes tableaux. Mon lit a été la première chose que j’ai peinte à la bombe. » » exprime Katharina Grosse. Dans cette installation, on retrouve objets du quotidien comme des livres, mais aussi des cartons recouverts de peinture. Pour l’artiste, le lit est un lieu de connaissance, un lieu d’imagination et d’inspiration.
Frênes en Forêt Noire près des Vosges
Non loin de l’immense draperie, on trouve un installation d’usine. Des troncs d’arbres et leurs racines qui semblent flotter dans les airs. La peintre souhaitait que ses arbres proviennent d’une forêt située à la frontière entre l’Allemagne et la France. Ce sont donc des arbres qui proviennent de la Forêt Noire côté Vosges. « Ce décor est une sorte de pont entre l’être humain et le végétal » dit Katharina Grosse.
