Prévention. Les enfants de moins de quinze ans sont appelés à recevoir le vaccin antipoliomyélitique oral à partir d’aujourd’hui dans toute l’île de Madagascar. Cette campagne de vaccination durera jusqu’au 17 mai. Le Dr Soa Kanto Domoina Rakotonoely a souligné hier l’importance du vaccin antipoliomyélitique. Selon lui, si une personne refuse de se faire vacciner, elle a un risque très élevé d’attraper la maladie et de la transmettre à d’autres personnes par la suite. Tant qu’un seul individu reste infecté, le risque de contracter la polio persiste. Ainsi, une couverture vaccinale complète permet de prévenir cette maladie grave et contagieuse.
La vague de vaccination organisée par l’Etat malgache à travers le ministère de la Santé publique est entièrement gratuite. Les vaccins seront administrés par voie orale aux enfants de moins de 15 ans. Une séance de sensibilisation animée par les mobilisateurs a déjà eu lieu quelques jours avant le début de la campagne.
Rappelons que la poliomyélite est une maladie très grave qui se manifeste en trois phases : l’incubation, l’invasion préparalytique et la phase paralytique. Pendant la phase d’incubation, la personne infectée peut présenter des signes tels que méningite, fièvre, vomissements, maux de ventre et diarrhée quelques jours après avoir contracté le virus. Pendant la phase d’invasion préparalytique, qui dure entre 24 et 72 heures, la personne malade peut présenter une forte fièvre de 39 à 40°C, des douleurs musculaires diffuses, des douleurs dorsales, une perte d’appétit, une constipation et une rétention urinaire. La troisième phase, la phase paralytique, se caractérise par une paralysie flasque asymétrique et une atrophie musculaire.
La polio évolue très rapidement. « Cette maladie est causée par un virus appelé poliovirus, classé dans la famille des picornavirus et du genre entérovirus. Il existe trois types de poliovirus : le type 1, le type 2 et le type 3. Le virus se transmet par contact humain, notamment par l’eau contaminée, les matières fécales, la salive, etc. », explique le Dr Soa Kanto Domoina Rakotonoely.
Merci Ida
