Teddy Tamgho ne participera jamais aux JO, malgré une dernière tentative pleine de panache. Aux Championnats de France samedi, dernière chance de s’inviter au Stade de France dans un mois, Tamgho s’est classé cinquième de la compétition avec un saut mesuré à 16,47 m (vent : + 0,7 m/s), son meilleur de l’année. (avec vent régulier) mais loin du minimum olympique fixé à 17,22 m.
« L’athlétisme, c’est fini. Je passe à autre chose, c’est fini. Je vais coacher, c’est tout. Là, je vais chez ”McDo” », a-t-il déclaré sur la piste angevine. « C’était mon plus », poursuit-il à propos de son rêve olympique pour lequel il avait annoncé début 2023 son envie de sortir de sa retraite.
« Maintenant, je vais aller au McDonald’s. »
Car tout au long de sa carrière, couronnée d’un titre mondial en plein air en 2013 à Moscou, grâce à un saut à 18,04 m, record personnel et record de France, et un autre en salle trois ans plus tôt à Doha, Tamgho n’a jamais participé à la grande messe olympique. . Des blessures l’ont privé des Jeux Olympiques de 2012 à Londres et de ceux de Rio en 2016.
“J’étais conscient du risque que je prenais (en revenant), j’avais pris en considération qu’il y avait peu de chances que ça réussisse, même si les signes montraient que c’était encore possible”, poursuit le triple sauteur, revenu à la compétition. en février, après presque cinq ans sans sauter.
A peine ses pointes rangées, Tamgho, déjà entraîneur, notamment du Burkinabé Hugues Fabrice Zango, champion du monde en titre et médaillé de bronze olympique en 2021, avait déjà mille et un projets plein la tête.
Un poste au sein de la Fédération Française d’Athlétisme ?
Il a hâte de jouer un rôle dans l’athlétisme français : « Disons que les athlètes me disent depuis longtemps que je peux faire avancer les choses, que mon discours, ma vision, correspondent aux leurs, explique-t-il, invité à préciser ses intentions en zone mixte. Il faut encore y réfléchir mais je me sens comme un petit pic-vert qui me dit : « Pourquoi pas ? »… Combien de fois des athlètes sont venus en cachette me dire des choses. Parfois ils me disent : « mais Teddy, lève-toi pour nous », confie-t-il.
