C’est dans les salons de la préfecture que Jean-Paul Roland, patron des Eurockéennes de Belfort, a reçu les insignes des Arts et des Lettres avec grade de chevalier, ce mardi soir. L’intéressé a appris cette distinction à la fin de l’année dernière par Rima Abdlul Malak, alors ministre de la Culture.
Protocole ne rime pas avec rock’n’roll
Pour l’occasion, le protocole a été un peu bousculé, le préfet du Territoire de Belfort Raphaël Sodini laissant à Fanny Bouyagui, artiste, créatrice de l’agence Art Point M et surtout amie proche de Jean-Paul Roland, le soin d’épingler ce dernier. . Ce qui fait dire en souriant au préfet : « Quand on essaie de mettre le rock’n’roll dans un protocole, ça ne marche pas. »
Raphaël Sodini n’a pas manqué de revenir sur le parcours de Jean-Paul Roland, passé par là L’Est républicain comme directeur artistique, avant de rejoindre le service de communication du conseil régional en 1993 et jusqu’en 2000. Parallèlement, il occupe de 1995 à 1998 le poste de conseiller artistique musical des Eurockéennes auprès du président de l’association Territoire de musiques, avant en devient directeur en 2001, prenant ainsi les rênes du festival.
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Le préfet a souligné trois qualités essentielles, « l’engagement à chaque instant, la responsabilité, le professionnalisme », quand Fanny Bouyagui a décrit un homme « travailleur avec le sourire, bavard, drôle, gourmand, généreux, fou amoureux de musique, curieux, attentionné, mais surtout tous têtus. Sans oublier votre côté fashion victim. »
La dédicace à son père
« Contribuer à faire considérer les grands rassemblements et les foules non pas comme des menaces potentielles mais comme des expressions visibles d’une humanité de partage et de joie, c’est finalement devenu mon métier », résume d’emblée Jean-Paul Roland. . Il a aussi eu un mot pour Christian Proust, qui lui a remis les “clés du camion” des Eurocks – “Tu as changé ma vie” -, l’équipe du festival dont “l’enthousiasme me porte”, Matthieu Pigasse et toute sa famille, particulièrement dévoués. cette distinction à son père Alexandre. Avant de remercier Honoré de Balzac, Little Richard, Dolly Parton, El Greco ou encore Jim Carrey.
