La GSsA soutient l’interdiction des armes nucléaires

La GSsA soutient l’interdiction des armes nucléaires
La GSsA soutient l’interdiction des armes nucléaires

La GSsA soutient l’interdiction des armes nucléaires

Publié aujourd’hui à 18h27

Le Groupe pour une Suisse sans armée (GSsA) a soutenu dimanche l’initiative d’interdiction des armes nucléaires lors de son assemblée générale. Il a également adopté une résolution contre le réarmement.

Une cinquantaine de membres du GSsA réunis à Soleure ont dit oui à l’initiative d’interdiction des armes nucléaires qui doit être lancée cet été, indique le GSsA dans un communiqué. Ce texte demande au Conseil fédéral d’adhérer au Traité sur l’interdiction des armes nucléaires (TIAN).

“Nous sommes heureux de faire partie d’une large alliance qui soutient cette initiative”, déclare la secrétaire de la GSsA, Pauline Schneider, citée dans le communiqué. «Ensemble, nous demandons au Conseil fédéral d’assumer sa responsabilité humanitaire et de s’engager en faveur d’un désarmement nucléaire efficace.»

Pour rappel, le Conseil fédéral a refusé fin mars de revoir sa position, estimant qu’il n’était pas dans l’intérêt de la Suisse d’adhérer au TIAN. La Suisse a joué un rôle important dans les négociations du traité, avant de renoncer à le signer en 2018. Celui-ci est entré en vigueur en 2021. La coalition d’ONG ICAN envisage de soumettre le texte de l’initiative.

« Sans planification »

Le réarmement était également au centre de l’assemblée générale : elle a adopté à une large majorité une résolution pour une « analyse objective de la menace et de l’action », s’opposant aux projets de réarmement coûtant des milliards.

Pour la GSsA, les plans de réarmement de l’armée suisse ne reposent pas sur une analyse réaliste de la menace, mais sur de vaines promesses de sécurité. Il exige « une politique de sécurité qui se concentre sur des scénarios de menaces réalistes, comme la protection contre les catastrophes ou la crise climatique, au lieu d’injecter des milliards dans le réarmement de l’armée sans planification ».

L’Ukraine et Gaza

La GSsA a également adopté deux autres résolutions. La première, sur la guerre contre l’Ukraine, appelle à une application cohérente des sanctions par la Suisse. Les profits de guerre et l’argent des oligarques doivent être systématiquement pris, gelés et confisqués. Ils doivent notamment être affectés à la reconstruction de l’Ukraine.

L’autre résolution concerne la guerre au Moyen-Orient. Le GSsA exige la fin immédiate de la violence, la libération de tous les otages et des Palestiniens arbitrairement détenus ainsi que la fin de l’occupation des territoires palestiniens par Israël, ce qui est contraire au droit international. En outre, la Suisse doit continuer à verser l’intégralité de ses paiements à l’agence humanitaire UNRWA.

ATS

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