Clap de fin pour les Journées de l’architecture Antilles-Guyane

Clap de fin pour les Journées de l’architecture Antilles-Guyane
Clap de fin pour les Journées de l’architecture Antilles-Guyane

Pendant deux jours, les 23 et 24 mai, les Maisons d’Architecture de Guadeloupe, Martinique & Guyane ont organisé la première édition des Journées Antilles Guyane de l’Architecture (JAAG). Il s’agit d’une occasion unique de dialogue et de collaboration entre les territoires de Guadeloupe, de Martinique et de Guyane.

Au programme de ces deux jours de réflexion : des visites d’exploitations, des tables rondes animées et enrichies par des invités de la Maison de l’architecture Corse et de la Maison de l’architecture PACA, des débats ainsi que des retours d’expériences.

Eric Ramlall, président de la maison d’architecture de Guadeloupedécrit la genèse de la manifestation :

La genèse, c’est plusieurs maisons d’architecture qui sont en réseau national, avec le réseau des maisons d’architecture. Nous nous réunissons une fois par an ou tous les deux ans avec une biennale. Nous avons eu l’idée de créer la Journée de l’architecture Antilles-Guyane. C’est-à-dire essayer de rassembler entre la Martinique, la Guadeloupe et la Guyane pour créer un événement qui traite de l’architecture peu médiatisée, dans les écoles. Aucune offre dans les musées ou les services culturels. Les maisons d’architecture sont auteures de diffusion de la culture architecturale. La Guadeloupe est un peu en tête de pont car nous sommes la maison de l’architecture, dirons-nous, la plus ancienne, la plus structurée. Et puis, nous avons inclus ce projet dans la convention que nous avons signée avec la Direction des Affaires Culturelles.

Partage d’expérience

Pour le président de la maison d’architecture de Guadeloupe, la table ronde finale avait en elle un objectif de découverte et de curiosité :

L’idée des tables rondes n’est pas celle des conférences avec un seul thème. Il s’agit plutôt de prendre le temps de présenter des expériences variées et d’en tirer ensuite des idées, des conséquences ou des attitudes urbanistiques. Nous ne sommes pas dans l’architecture d’objet, ici, nous sommes plutôt dans l’urbanisme. Comprendre comment l’individu occupe l’espace, comment on se déplace dans la ville, quels sont les enjeux des villes de demain. Bien sûr, nous connaissons les enjeux climatiques, mais pas seulement. Et puis, l’idée que nous avons eue, c’était de réunir plusieurs acteurs de la construction sur nos territoires pour échanger des expériences diverses et variées, se connaître aussi, apprendre des autres, comparer, s’enrichir. , faire connaître aussi nos territoires et pouvoir ensuite tisser des liens à travers nos réseaux, dirons-nous, amicaux avec les maisons d’architecture

Différents territoires

A la fin des discussions, Jochen Durr, président de la maison d’architecture de Guyanea souligné la différence importante entre son territoire et les Antilles :

C’est un échange très intéressant car même si nos territoires, la Guyane et la Guadeloupe, sont à peu près au même endroit, on voit que les choses sont très différentes aux Antilles. En fait, aux Antilles, je dirais que c’est un développement fini. La ville est finie, le territoire est fini, les maisons sont construites, les routes sont tracées. Il n’y a pas une route qui sera ajoutée, par exemple. Alors qu’en Guyane, on construit de nouveaux quartiers. Des routes sont construites, des quartiers sont créés avec des logements, des écoles, des choses qui n’existaient pas. Nous sommes donc dans une dynamique très différente. Nous sommes dans la construction du neuf et aux Antilles, vous êtes dans la réhabilitation. Nous essayons vraiment de prendre en compte le climat. Nous essayons de concevoir les bâtiments et les quartiers en consultation avec les habitants. Mais cela reste une approche un peu innovante pour la Guyane.

Les organisateurs envisagent de reproduire cet événement en Martinique puis en Guyane.

 
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