Manuel Valls estime qu’il faut “une forme de rupture” avec les politiques d’immigration

Manuel Valls estime qu’il faut “une forme de rupture” avec les politiques d’immigration
Manuel Valls estime qu’il faut “une forme de rupture” avec les politiques d’immigration

L’ancien Premier ministre socialiste estime que si la circulaire de 2012, qui porte son nom, est remplacée, son esprit « humain et réaliste » doit néanmoins demeurer.

Un appel à la fermeté. Invité mercredi 16 octobre sur BFMTV et RMC, l’ancien Premier ministre Manuel Valls est revenu sur les propos de l’actuel ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, qui disait vouloir revenir sur la circulaire Valls de 2012.

Cela permet aux préfets de régulariser exceptionnellement des personnes pour des raisons de « vie privée et familiale » (selon plusieurs critères : enfants scolarisés et présence en depuis plusieurs années) ou pour le travail (notamment en justifiant d’une présence sur le territoire depuis plusieurs années et un certain nombre de fiches de salaire).

« J’imagine qu’il cherche à répondre à une attente forte des Français. Il faut une forme de rupture avec les politiques d’immigration menées depuis plusieurs décennies”, a répondu Manuel Valls.

« Des principes humains et réalistes »

Mais l’ancien Premier ministre a également assuré : « sur la circulaire elle-même, les principes doivent d’une manière ou d’une autre être respectés et appliqués même si « on peut toujours changer tel ou tel point ».

“La circulaire visait à résoudre les problèmes insolubles des personnes non expulsables et régularisables, des travailleurs clés de la restauration, du ménage, des parents d’enfants bénéficiant de la sécurité sociale depuis trois ans”, explique-t-il encore.

Et Manuel Valls d’ajouter : « ces principes humains et réalistes doivent être gérés avec une grande fermeté. Nous n’avons pas besoin de nouvelle immigration ni de quotas par secteur.

Ce texte a permis en 2023 de régulariser exceptionnellement 34 700 sans-papiers pour des raisons économiques (personnes travaillant plusieurs années en France) ou familiales (enfants scolarisés depuis plusieurs années, conjoint).

De manière générale, l’ancien Premier ministre l’assure, “nous devons à la fois renforcer nos frontières nationales et, surtout, celles de l’Union européenne”.

 
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