Luis Enrique a fait Luis Enrique. Passé en conférence de presse mardi, à la veille de la demi-finale aller de Ligue des champions entre le Borussia Dortmund et son PSG, le technicien parisien a martelé comme à son habitude le même message : non, le PSG n’a pas à supporter une montagne de pression, alors que la finale de C1 est à sa portée. Selon lui, c’est tout le contraire, ce n’est que du bonheur, même si au PSG »tout est pression« .
“Nous allons essayer de profiter de ce match spécial, que nous jouerons dans un stade unique en Europe, avec la possibilité de donner une énorme joie à nos supporters. La compétition par excellence en Europe arrive, il faut bien gérer la pression et nos ambitions. Nous arrivons à un moment parfait de la saison !», a souligné l’entraîneur du PSG, non sans adresser une petite pique aux journalistes après avoir été interrogé sur le statut de favori du club de la capitale dans cette double confrontation. “C’est pour cela que je dis souvent que la presse ne connaît rien au football. Je suis désolé»
Nous sommes meilleurs dans tous les aspects
L’ancien entraîneur du FC Barcelone et de la sélection espagnole a une nouvelle fois soutenu les progrès réalisés depuis plusieurs mois par son groupe. Il sourit aussi en rappelant que c’est à Dortmund, au même endroit mi-décembre, qu’il avait donné rendez-vous en fin de saison pour voir que son équipe serait différente et dans le bon sens du terme. .
“Je pense que nous sommes meilleurs dans tous les aspects, il n’y a que deux joueurs qui ne sont pas disponibles : Sergio Rico et Presnel Kimpembe. Nous avons progressé en défense, en attaque, mais nous pouvons encore faire mieux. C’est une des caractéristiques quand on gère un club et une équipe, il faut être exigeant. Nous sommes dans une démarche de progression, nous avons progressé tout au long de la saison.»
L’Asturien voit un match similaire aux quarts de finale en cours. “Nous allons essayer de le gagner avec notre football. Je pense toujours que mon équipe est la meilleure. Nous ne sommes pas parfaits, nous avons perdu des matchs cette saison. Mais nous devons garder à l’esprit que nous sommes meilleurs que Dortmund. Notre objectif sera d’avoir le ballon pour gagner le match. On a les moyens d’aller en finale, de gérer la pression, de bien jouer.»
Concernant la jeunesse de son effectif – Paris est l’équipe avec la moyenne d’âge la plus basse des quatre demi-finalistes – Luis Enrique a refusé d’en faire une faiblesse. “Si on perd, c’est parce qu’on est jeune, si on gagne, est-ce à cause de la loterie ?», s’est-il emporté. “L’âge n’est pas important. On le voit notamment dans le cyclisme, où les coureurs sont de plus en plus jeunes. Dans le football aussi. Les jeunes sont prêts. Je n’aime pas quand les gens critiquent les jeunes. Je pense à la maturité des joueurs, à la manière dont ils s’entraînent, pas à leur âge. Peu importe leur âge, qu’ils aient 55 ou 16 ans.»
Luis Enrique
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