ECONOMIE / La maison d’édition « La Girouette » fabrique des cartes pop-up, mais aussi des calendriers et des cadres de l’avent
-Hautes-Alpes-
C’est une tradition qui perdure. En début d’année, vous en recevrez forcément dans votre boîte mail. Malgré l’essor des nouvelles technologies, les cartes de vœux sont toujours aussi populaires. Dans les Hautes-Alpes, à Embrun, la maison d’édition « La Girouette » fabrique des cartes pop-up, mais aussi des calendriers et des cadres de l’Avent.
Dans l’atelier des Embrunais, on trouve des collections de cartes pour tous les événements de la vie : baptêmes, mariages, anniversaires ou encore nouvel an.
Ici, le papier est travaillé avec des machines de découpe laser, les cartes sont assemblées à la main dans l’atelier de Caroline Hebisch. Après avoir lancé son activité dans les Bouches du Rhône, la directrice et créatrice de la société « La Girouette » a décidé de revenir s’installer dans les Hautes-Alpes pendant la crise du COVID 19. Un retour aux sources pour l’entrepreneur briançonnais.
“Pour créer un produit, il faut parfois désaturer pour obtenir une forme d’éblouissement (…) Ici, je vais en montagne, je marche et au bout d’un moment je trouve une solution”
Dans l’atelier d’Embrun, des produits haut de gamme sont créés avec une conception éco-responsable.
« Ici à Embrun, nous découpons, plions et collons au laser à la main. Sur les éditions qui sont imprimées à Grenoble, nous utilisons une imprimante ISO 140001, ce qui signifie qu’elle est véritablement écologique. Le papier est également de haute qualité »
« La Girouette » propose également des objets de décoration religieuse. Ils sont fabriqués en Italie. Selon la maison d’édition, les créations sont présentes dans plus de 500 points de vente comme la cathédrale de Strasbourg ou la basilique de Fourvière à Lyon. « La Girouette » qui s’exporte également en Allemagne, aux Pays-Bas, en Belgique et en Suisse.
A noter que dans les Hautes-Alpes, vous pouvez retrouver la papeterie La Girouette à la librairie Charabia d’Embrun.
Le reportage d’Aurore Vallauri :