ENQUÊTE – Au bord de la faillite, le géant informatique français a multiplié depuis quatre ans le recours à ses différents conseils stratégiques, financiers et juridiques. Certains s’interrogent sur la pertinence de ces dépenses colossales.
C’est l’histoire de deux courbes qui se croisent. La première montre le cours de bourse d’une des plus grandes sociétés informatiques de France, Atos, sombrer dans une inexorable descente aux enfers : il s’est effondré de 99 % sur les cinq dernières années. La seconde révèle la montée en flèche des honoraires de conseil stratégique, financier et juridique payés par l’entreprise lourdement endettée. Selon un fichier interne qui Le Figaro, et quelques autres médias, a pu consulter, Atos a versé, depuis 2019, des sommes substantielles à ses avocats et conseillers en tout genre. Accumulée par nos soins, la somme approche le milliard d’euros en quatre ans. Un montant astronomique, même pour un groupe au chiffre d’affaires annuel de 10 milliards. Ce document, obtenu par un lanceur d’alerte ayant effectué un signalement au parquet de Paris, recense plus d’un millier de prestataires à travers le monde. Pas étonnant compte tenu de l’empreinte internationale du groupe informatique…
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