La belle année 2024 de Marie-Philip Poulin

Depuis ses débuts avec l’équipe nationale, Marie-Philip Poulin a toujours eu une obsession : le hockey. À 33 ans, portée par les succès de la Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF), la Beauceronne prend pourtant « de plus en plus conscience » de son rôle hors de la patinoire et de sa capacité à toucher la vie des autres.

Bon nombre des rêves de la capitaine d’Équipe Canada se sont réalisés en 2024, lorsqu’elle a épousé sa coéquipière Laura Stacey et a vu naître la tant attendue Ligue de hockey professionnel féminin.

Son équipe montréalaise n’a pas disputé le match inaugural de la première saison du LPHFle 1est en janvier dernier, mais l’attaquant de Beauceville se souvient encore de la rencontre comme si c’était hier.

Marie-Philip Poulin et Laura Stacey célèbrent un but ensemble lors de leur premier match du LPHF en janvier dernier.

Photo : LPHF Montréal/Arianne Bergeron

Nous étions dans notre salon et nous regardions comme si nous étions de petits enfants. Voir les débuts d’une ligue, pour moi, c’est remarquable » se souvient-elle en entrevue avec l’animateur Bruno Savard pour la rétrospective ICI 2024.

Un succès populaire inattendu

De cette première saison au succès populaire bien au-delà des attentes, Marie-Philip Poulin se souvient surtout des rencontres avec les supporters.

Le hockey, c’est ma vie. C’est ce que j’aime faire, mais je pense avoir réalisé l’année dernière à quel point c’est bien plus que cela. Dans quelle mesure vous pouvez vous connecter avec les petites filles et les petits garçons […] Lorsqu’un parent vient me voir pour me remercier de faire rêver son enfant, cela me touche profondément.

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Marie-Philip Poulin salue la foule après un match de l’équipe montréalaise.

Photo : LPHF Montréal/Arianne Bergeron

Les partisans de Victoire de Montréal ne sont pas tous des amateurs de hockey ou même de sport de longue date, a également souligné le capitaine.

Cette ligue a fait prendre conscience à des gens qui n’avaient jamais suivi de sport qu’il leur était possible de se connecter au sport. Et aussi, hors glace, comment ils peuvent être eux-mêmes.

Ces nouveaux amateurs de hockey et leur lien étroit avec le LPHF ont également permis aux joueurs du circuit d’aborder la deuxième saison différemment. Nous pouvons reprendre notre souffle. Il ne faut pas se dire que si on fait un mauvais match un soir, les supporters risquent de ne pas revenir.

Un leader dans le vestiaire

Longtemps benjamine du vestiaire de l’équipe canadienne de hockey, Marie-Philip Poulin se retrouve aujourd’hui à l’autre bout du spectre avec le Victory.

J’étais le bébé et maintenant je suis l’aîné, mais c’est vraiment cool de soutenir mes coéquipiers et ça me garde aussi jeuneraconte l’athlète de 33 ans.

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Marie-Philip Poulin souhaite participer à ses 5es Jeux olympiques d’hiver, en 2026 en Italie.

Photo : Getty Images / Bruce Bennett

Même si elle n’a pas caché son intérêt à devenir un jour entraîneur universitaire, la triple médaillée d’or olympique refuse pour le moment de parler de retraite. Elle s’amuse tellement à faire enfin partie d’une équipe où tous les joueurs sont des joueurs de hockey à - plein.

Ce n’est pas difficile pour nous de promouvoir cette ligue. Nous sommes tellement passionnés, choyés et nous aimons ce que nous faisons.

 
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