Valence a subi une cruelle défaite contre le Real Madrid, qu’il a réussi à mettre dans les cordes, dirigé par Javi Guerra. Malgré un avantage numérique après le carton rouge de Vinícius, les débuts prometteurs de Carlos Corberán n’ont rien donné.
Dans sa situation désespérée en championnat, la défaite de Valence contre le Real Madrid représente une juste punition, pesant émotionnellement bien plus que sportivement sur le premier match de Corberán. Le natif de Cheste n’a pas été récompensé après avoir profité de ce qui semblait être une soirée de football parfaite, accompagnée d’une manifestation massive contre Lim. Avec l’avantage au tableau et un homme de plus après l’expulsion de Vinícius Junior, luttant à contre-courant, ils ont survécu à un penalty contre eux et à un but refusé pour Mbappé. Cela aurait été la récompense d’une équipe courageuse, courageuse et digne qui semblait s’être ressuscitée, mettant son adversaire dans les cordes avec une démonstration significative de personnalité en première mi-temps et d’efficacité défensive en seconde. Cependant, avec tout en sa faveur et après avoir fait preuve d’un bel esprit de compétition, Valence a perdu en qualité sans Javi Guerra sur le terrain et a cédé face à la capacité épique du Real Madrid, qui est considérable. Des éclats de Vinícius aux précisions de Modric, tout s’est accéléré après deux erreurs de Hugo Guillamón. Ce fut une nuit sans confort, l’image finale étant le tir du pied gauche de Luis Rioja frappant la barre transversale, le rebond se déplaçant paresseusement le long de la ligne de but.
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“Nous devons avoir la volonté de concourir, concourir, concourir”, tel était le message de Corberán avant d’entrer sur le terrain, faisant écho aux principes salvateurs de toute équipe en crise : s’accrocher à des ordres très précis et aspirer à retrouver une identité perdue. Ses joueurs ont relevé le défi, l’ont exécuté avec calme malgré leur estime de soi brisée et ont compris que dans ce scénario, ils devraient naviguer en eaux libres contre l’équipe la plus coriace du monde en termes d’échanges de coups, à savoir Madrid.
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Il était essentiel de bien démarrer le match, de tenir le coup avec de bonnes vibrations et un score équilibré pour forger le caractère. Le premier avertissement est venu de Valverde cinq minutes seulement après le coup d’envoi, mais Valence a réagi rapidement, déployant ses ailes comme une puissante chauve-souris. Les trois défenses centrales ont libéré Rioja à gauche et Foulquier à droite, se montrant très incisives, créant une supériorité et un sentiment de danger que le combatif Mestalla a apprécié, encourageant et protestant.
Les premières occasions reviennent naturellement à Hugo Duro, dans un match où il brille toujours. Une action de base : une diagonale de Dimitrievski vers Rioja, qui se présente et se positionne pour centrer (du pied droit) au second poteau. Javi Guerra a laissé passer Duro pour terminer sans opposition, mais Courtois a bien répondu. Poursuivant, le centre de Diego López était dirigé par Hugo Duro, également intentionnel mais directement vers le gardien.
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Valence a commencé à dicter le jeu, assis dans une phase défensive de 5-4-1 qui a révélé ses crocs dans une attaque en 4-3-3, profitant d’un milieu de terrain avec Barrenechea comme point d’ancrage et Javi Guerra et André Almeida très libérés, contribuant à qualité dans les derniers tiers. Valence persistait, avec une percée de Foulquier, transformé en Cafú, qui manquait de trouver Courtois après avoir réalisé un une-deux avec Diego López.
Et lors de leur quatrième approche en 26 minutes, le but est arrivé. Nouvelle apparition de Foulquier, avec un tir de Javi Guerra, difficile à dégager pour Courtois, débouchant sur un Hugo Duro très vif qui s’offre l’explosion libératrice de Mestalla.
Valence a géré sa progression avec ingéniosité et beaucoup d’obéissance tactique. Ils ont résisté à la poussée madrilène avant la pause, qui a gagné du terrain. Les hommes de Corberán contenaient chaque tentative de près, avec une intensité renouvelée, obligeant Madrid à recourir aux incursions tardives de Valverde. Et il apparaissait, jusque-là un peu pressé et individualiste, vocal dans tous les gros plans de la télévision, dirigeant ses coéquipiers, demandant des ballons ou protestant. Il a eu l’occasion la plus nette à la 42e minute, une mise en jeu bien résolue par un Dimitrievski très intuitif.
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La seconde mi-temps, comme c’était presque logique, s’est transformée en un monologue madrilène, compte tenu des besoins des deux équipes. Au milieu de la souffrance, Mestalla a conservé deux moments encourageants : le penalty manqué de Bellingham, une demande très discutable de charge d’épaule de Tàrrega sur Mbappé. La technologie a sauvé Valence d’une autre frappe madrilène, le but de Mbappé étant refusé pour hors-jeu marginal avant de dépasser Dimitrievski et de marquer dans un filet vide.
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Le match a connu un moment controversé, une fois de plus avec Vinícius Junior à l’honneur. Le Brésilien, surveillé de près par Mestalla avec des sifflets et des chants ironiques, a poussé Dimitrievski lorsque le ballon sortait des limites du terrain, alimentant ainsi une rivalité déjà bien entamée depuis un match Madrid-Rayo. Le VAR a considéré à juste titre cette action comme un carton rouge. Le banc des visiteurs a conduit le finaliste du Ballon d’Or aux vestiaires pour exprimer ses réflexions.
Valence bénéficiait d’un avantage numérique mais manquait d’énergie et de finition. Le déroulement du match n’a pas profondément changé, mettant à l’épreuve la capacité épique de Madrid, un rival qui trouve toujours un moyen de survivre. Sans le bruit de Vini, ils ont gagné en camaraderie. Une erreur de Hugo Guillamón a permis à Modric de saisir sa chance. La nuit est tombée pour Valencia, submergée par les craintes de son long cauchemar. Dans de telles circonstances, l’égalisation semblait un moindre mal à accepter, avant le but de Bellingham à la 95e minute et la cruauté finale du tir de la Rioja heurtant la barre transversale. Avec cette attitude, il est possible d’éviter les embarras de la relégation, mais le temps presse, surtout avec Lim aux commandes lors du mercato hivernal.
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