le nouveau centre de tri bientôt inauguré

le nouveau centre de tri bientôt inauguré
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Clairement, ces derniers temps, Ileva suscite un intérêt particulier. Après la visite d’Emmanuelle Wargon, présidente de la Commission de régulation de l’énergie (CRE), mi-avril, c’est au tour de David Lisnard, président de l’Association des maires de (AMF) et maire de Cannes, de se rendre au site de traitement et de valorisation des déchets, situé à Pierrefonds à Saint-Pierre. Pour rappel, ce syndicat mixte, créé il y a 10 ans par CaSud, Civis et TO (anciennement TCO, ndlr) a pour objectif d’assurer le traitement et la valorisation des déchets des 15 communes de l’Ouest et du de La Réunion, soit 60% de la population de l’île. Actuellement, la grande majorité des déchets produits par l’Ouest et le Sud sont enfouis à la décharge de Pierrefonds, qui stocke pas moins des 2/3 des déchets des ménages réunionnais mais qui arrive à saturation. Face à ce constat, les dirigeants d’Ileva ont conçu un projet, baptisé Run’Eva, proposant une alternative à la mise en décharge grâce à trois filières de valorisation. Le premier, un gigantesque centre de tri automatisé digne de ce qui se fait en France métropolitaine, devrait être inauguré prochainement. Ensuite, c’est au tour de l’Unité de valorisation énergétique (UVE) et de l’unité de méthanisation de sortir de terre d’ici 2026. Sous le joli nom de la première unité se trouve simplement un incinérateur qui accueillera les déchets non recyclables. Grâce à la combustion, ceux-ci produiront de l’électricité qui sera revendue à EDF. La deuxième unité prendra en charge les biodéchets (plantes, déchets de cuisine, etc.) qui seront transformés en biogaz. « Ma visite sur ce site est vraiment importante car j’espère que tous les Réunionnais se rendront compte de ce qui se fait ici », a exprimé David Lisnard, avant d’enfiler son gilet jaune et son casque de protection. “Ce pôle de développement est un modèle économique et permettra à ce département d’être mieux équipé que d’autres en France métropolitaine”, a assuré le Cannois. Pour un total d’environ 400 millions d’euros, financés en grande partie par les collectivités puis par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), par l’Union européenne et l’État, le futur Run’Eva devrait créer 62 emplois en plus des 10 déjà existants.

CORENTIN MIRALLES


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