L’éventuelle intervention du SPVM, demandée par l’Université McGill, est une opération complexe qui doit se faire graduellement et sans violence, a expliqué le capitaine à la retraite de la Sûreté du Québec, Mario Berniqué, en entrevue à LCN.
• Lire aussi : Campement pro-palestinien à McGill : « C’est vraiment nul »
• Lire aussi : Camp à McGill : Ottawa ne prend pas parti et s’en remet à l’université
• Lire aussi : Campement pro-palestinien : McGill a demandé l’intervention de la police
“Nous allons les rencontrer, rencontrer le responsable de l’événement et essayer de prioriser la communication, négocier certains points”, a-t-il déclaré.
Le fait que les manifestants refusent de laisser entrer la police dans le camp rend le travail de la police plus difficile.
« Il y a une évaluation des risques pour réaliser des manœuvres qui restent prudentes et sûres, car là, c’est caché. Y a-t-il des intentions là-dedans ? Personne ne peut revenir en arrière ; c’est assez spécial. Généralement, lors des manifestations, plusieurs groupes y ont accès. Il y a des agents infiltrés qui entrent et qui nous donnent un peu le pouls de la manifestation», mentionne M. Berniqué.
Les intentions de certains manifestants sont inconnues, ce qui oblige la police à la prudence. Certains d’entre eux ont des convictions très profondes et peuvent être considérés comme « radicaux ».
« Nous devons essayer de révéler de quoi il s’agit pour qu’il n’y ait pas de pièges. «Il ne faut pas sous-estimer une manifestation pacifique», affirme le capitaine à la retraite de la Sûreté du Québec.
Pour voir l’interview complète, regardez la vidéo ci-dessus.
#Canada
