Il y a 60 ans, l’exploit du club de Bastia Rugby à Bruxelles

Il y a 60 ans, l’exploit du club de Bastia Rugby à Bruxelles
Il y a 60 ans, l’exploit du club de Bastia Rugby à Bruxelles

On jouait au rugby depuis mars 1962 en Corse – principalement entre l’ACA d’Henri Maillot et Elie Beaufort et le Rugby club bastiais de Victor Serafini, François Medori et Horace Leonelli – mais cela n’a pas empêché, après l’intervention il a été vrai d’un Belge qui avait fait de Bastia et du café « L’empire », qui était situé sur le site de l’actuel Crédit Agricole ses lieux de résidence privilégiés, le RCB sera invité à un tournoi international à Bruxelles !
C’était le tournoi de l’ASUB, le club local qui avait invité le Stade Français, le collège de Kingston, les Allemands de Francfort et nos Bastiais qui pour aller en Belgique étaient obligés – bonjour continuité territoriale – de passer par Ajaccio, Nice, Paris, certains même par … Saint-Quentin avant de finalement rejoindre Bruxelles.
Le bus pour aller à Ajaccio, l’avion pour rejoindre Nice, l’avion toujours en compagnie de Roger Couderc, le 16ème homme du XV de France à l’époque, pour rejoindre Paris et, enfin, le train pour rejoindre la capitale belge : le voyage avait été long, mais une fois sur place l’odeur proche de la compétition faisait vite oublier la fatigue du voyage.

C’est vrai qu’il y avait du beau monde au sein de cette délégation bastiaise.
A commencer par Antoine Olivieri, le forgeron de San Ghjisè, devenu rapidement le lion de Teghime.
Comment oublier cette arrivée au stade de l’ASU Bruxelles en file indienne de toute la délégation bastiaise, toutes vêtues de noir, à l’exception de l’écusson « jaune et noir » sur leur survêtement et bien avant que les « reaquistu », ne démarrent la compétition. avec les accents de « Diu » comme Antoine l’avait souhaité ? Ou comment oublier encore, lors du RCB-Stade Français, ce face-à-face entre Olivieri et un ancien All Black “Je suis un ancien Noir”, ce dernier lui a lancé au coeur de la mêlée “Je suis le Lion de Teghime” répondit le monumental Bastiais OMS, joignant l’action à la parole, envoie le Parisien à terre pour le compte !

Avec lui, il y avait aussi un autre colosse Nicolas Ricci dans ce cas, qui, passé par le football, a retrouvé de grandes sensations sportives sous le maillot « jaune et noir » du RCB. Un conseiller de Nicolas, mais aussi taquin et pince-sans-rire à qui l’on doit une virée au… ralenti sur les Champs-Élysées où les « macagnoni » bastiais ont longtemps tenu les Parisiens serrés derrière eux, sans jamais se laisser dépasser. Ou encore cet épisode mémorable à Saint-Quentin durant lequel la délégation bastiaise a été coupée en deux le temps d’une nuit. Une partie étant restée à Paris – la SNCF en grève avait annulé le train de Bruxelles – la seconde pressée de repartir ayant embarqué dans un train à destination de… Saint-Quentin. Une bonne occasion pour eux de partir à la recherche des Corses de l’Aisne qu’ils ont retrouvés.

Et comment ne pas évoquer ici notre ami Victor Serafini. « U duttore », celui par qui le rugby est arrivé à Bastia. Celui qui a ratissé large parmi ses nombreux amis pour former une équipe de rugby même si parmi eux peu de gens avaient déjà touché un ballon ovale.
Mais son pouvoir de persuasion a vaincu l’appréhension compréhensible de ses interlocuteurs. Et à force de se multiplier, il a fini par convaincre ceux qui, de retour au pays, avaient eu des liens étroits avec le rugby. On pense à Horace Leonelli. À François Médori. À Étienne. A PieddeVigne. Et à tous les jeunes qui, dans leur sillage, ont rejoint la cause du ballon ovale.

C’est un certain André Berthoumieu, ancien attaquant du SU Agen de la belle époque qui les a réunis et qui, en l’espace d’une saison (63-64), les a armés pour disputer ce tournoi dans la capitale du plat pays. . Et quel tournoi !

 
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