une vingtaine de bénévoles licenciés du festival suite à une affaire de harcèlement

une vingtaine de bénévoles licenciés du festival suite à une affaire de harcèlement
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l’essentiel
Le conseil d’administration du célèbre festival de jazz a souhaité se séparer d’un groupe de bénévoles en raison de « différences de vues », liées notamment à la gestion interne d’une affaire de harcèlement. L’un des bénévoles concernés a souhaité s’exprimer sur les réseaux sociaux pour faire part de son incompréhension.

Une polémique dont le festival se serait bien passé, à moins de trois mois des festivités. Il s’agit d’un groupe de bénévoles informés par la direction qu’ils ne pourraient plus faire partie de l’aventure Jazz in Marciac, dont la prochaine édition se déroulera du 18 juillet au 5 août. La gestion interne d’un dossier de harcèlement est notamment mise en cause. question du Conseil d’administration, comme le rapporte ce mercredi 8 mai un journaliste de France 3 Occitanie.

Ces actes de harcèlement remontent au début de la précédente édition, en juillet dernier. Ils sont relatés par Thomas Larabi, l’un des volontaires licenciés, dans un long message publié ce lundi sur sa page Instagram. Responsable d’une société de production audiovisuelle, cet ancien journaliste s’est vu confier la rédaction en chef du quotidien des bénévoles « Jazz au coeur », à la tête d’une équipe de 23 bénévoles. « Au début du festival, un cas de harcèlement m’a été signalé. À la demande de la victime, qui souhaitait seulement que les incidents cessent sans aucune forme de publicité, nous avons résolu le problème en interne avec des femmes formées à ce type de harcèlement. situation, et les faits (en l’occurrence l’envoi de SMS inappropriés et harcelants) s’arrêtent immédiatement”, indique-t-il.

Malgré cette gestion interne, la victime a tout de même choisi d’alerter la direction à la fin du festival, le bénévole en question étant immédiatement licencié. Sept mois plus tard, début mars, les autres bénévoles du groupe ont été informés par mail de la volonté du Conseil d’administration de se passer désormais de leurs services, le président du festival Jean-Louis Guilhaumon évoquant « des faits inexcusables ». […] sous réserve de porter plainte. »

Plus qu’un choc, Thomas Larabi a vu cette décision comme « une humiliation ». “Nous sommes donc 21 bénévoles à être accusés (implicitement) de complicité de harcèlement, et donc immédiatement expulsés d’un festival pour lequel nous n’avons jamais compté nos heures”, indique-t-il dans son message. . Thomas Larabi affirme toutefois avoir contacté la direction à plusieurs reprises « pour plus d’explications ». En vain. De son côté, Jean-Louis Guilhaumon fait état de « divergences de vues qui ont été constatées et d’une difficulté à gérer un certain nombre de personnes largement contestataires ». Selon lui, le groupe des bénévoles licenciés a ainsi formulé « un certain nombre de critiques constantes sur la manière dont sont gérées les associations ».

« Nous ne voulions pas polémiquer inutilement »

Le président du festival évoque également la volonté du Conseil d’administration de renouveler l’équipe du journal « Jazz au coeur », afin de « redonner une nouvelle vie à ce concept ». C’est notamment dans cette optique que le festival a souhaité faire appel à Agathe Gallo, créatrice du podcast La Halte, pour lancer un concept radio. « Nous n’avons pas voulu polémiquer inutilement, assure Jean-Louis Guilhaumon. Nous gérons un millier de bénévoles par an, nous faisons l’objet d’une demande soutenue qui nous laisse croire que nos objectifs seront atteints sans difficulté en termes de candidatures.

Cela ne semble toutefois pas apaiser la colère et l’amertume de Thomas Larabi, qui conclut son message par un panneau barré de Marciac. Le festival continuera en effet sans lui et une vingtaine d’autres bénévoles cet été.

 
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