La saison de surveillance renforcée des maladies à transmission vectorielle et du moustique tigre commence le 1er mai.

La saison de surveillance renforcée des maladies à transmission vectorielle et du moustique tigre commence le 1er mai.
La saison de surveillance renforcée des maladies à transmission vectorielle et du moustique tigre commence le 1er mai.

L’année 2023 a été marquée par une augmentation notable de la présence du moustique tigre en région Centre-Val de Loire. Même si aucun nouveau département n’a été colonisé, le nombre de communes dans lesquelles il est désormais présent a été multiplié par deux entre juillet et octobre.

Chaque année, la période de surveillance renforcée débute le 1er mai en France métropolitaine : elle consiste à surveiller l’implantation du moustique tigre et à mener des investigations pour chaque cas d’arbovirose afin d’éviter au maximum les risques de transmission épidémique.

En 2024, le nombre de cas importés de dengue en France, déclarés via déclaration obligatoire, atteindra des chiffres sans précédent depuis 2023. Entre 1euh Entre janvier et 26 mars 2024 et alors que les données n’étaient pas consolidées pour les dernières semaines, 1 038 cas de dengue importés ont été déclarés en France métropolitaine, contre 76 sur la même période en 2023. 83 % de ces cas sont revenus de Martinique ou de Guadeloupe. , où une épidémie sévit depuis mi-2023. Rien que pour notre région, 110 cas de dengue importée ont été signalés le 1euh trimestre 2024 en Centre-Val de Loire.

Prévention des maladies transmises par les moustiques

Le risque de circulation locale des virus de la dengue, du chikungunya ou du Zika apparaissant à partir d’un cas importé est limité à la période d’activité du moustique tigre, actuellement De mai à novembre en France métropolitaine mais cette période pourrait s’allonger à l’avenir grâce au changement climatique. Ce risque est désormais accru compte tenu de l’augmentation significative du nombre de cas importés des zones épidémiques (Antilles et Guyane notamment).

Pourquoi une surveillance renforcée ?

La prévention des risques d’importation et de diffusion de virus comme la dengue se fait à travers l’intervention des services de lutte anti-vectorielle autour des lieux fréquentés par des cas humains de dengue.

La lutte contre les vecteurs repose sur une surveillance qui s’effectue à la fois au travers des signalements des citoyens (https://signalement-moustique.anses.fr/signalement_albopictus/) et au travers d’un réseau d’environ 340 pièges répartis sur le territoire. au niveau régional pour détecter la présence du moustique tigre.

Les signaux ainsi collectés permettent de suivre la progression du vecteur mais également d’identifier les zones à risque de transmission. Cela facilite une intervention rapide des services de lutte anti-vectorielle pour mettre en œuvre des mesures appropriées de lutte contre les moustiques destinées à limiter le risque de transmission autochtone de ces maladies.

La lutte contre les virus transmis par le moustique tigre est l’affaire de tous

En agissant sur son environnement direct et en adoptant des mesures de précaution pour limiter les risques de piqûre, chacun peut contribuer à la lutte contre les maladies vectorielles transmises par les moustiques. Aucune mesure n’est efficace à 100 % ; c’est la somme de toutes ces mesures individuelles et collectives qui permet de réduire la transmission.

Connaître et reconnaître le moustique tigre

Le moustique vecteur de la dengue est le moustique tigre, reconnaissable aux rayures noires et blanches qui parcourent son corps et ses pattes. Il est petit (environ 5 mm). Rapide et plutôt silencieux, il mord en journée (surtout le matin et en fin d’après-midi). C’est un moustique essentiellement urbain et qui se déplace peu puisqu’il vit dans un rayon de 150 mètres : le moustique qui vous pique est donc né dans votre quartier !

Des gestes simples pour prévenir la prolifération des moustiques

Pour limiter sa prolifération et son installation dans votre environnement, vous devez d’abord éviter de lui donner la possibilité de se reproduire autour de vous. Pour cela, éliminez les eaux stagnantes autour de votre habitation : sous les pots de fleurs, les déchets, les jeux d’enfants, les gouttières, etc. Ce sont autant de gîtes larvaires, c’est-à-dire des milieux où les larves de moustiques se développent très rapidement. Supprimer ces gîtes larvaires, c’est gagner une tranquillité d’esprit immédiate.

Conseils aux voyageurs

La plupart du temps, la dengue présente peu ou pas de symptômes (on peut temporairement être porteur du virus sans le savoir). Pour les voyageurs, il est fortement recommandé de :

  • Se renseigner avant le départ sur les maladies circulant dans le(s) pays de destination ;
  • Protégez-vous contre les moustiques, notamment dans les zones où circulent ces maladies ;
  • A votre retour, continuez à vous protéger contre les piqûres de moustiques pendant trois semaines pour éviter de transmettre une maladie à vos proches via les moustiques ;
  • En cas de symptômes (douleurs articulaires, douleurs musculaires, maux de tête, éruption cutanée, conjonctivite avec ou sans fièvre…), évitez absolument de vous faire piquer et consultez un médecin en précisant le territoire visité, la date de retour et la date de début. symptômes.[[[[
  • Ces recommandations sont valables pour tous les voyageurs se rendant dans une zone où la dengue, le chikungunya et le virus Zika sont présents.

Comment agir en tant que professionnels de santé ?

Le traitement est essentiellement symptomatique, notamment douleur et fièvre.. L’aspirine et les anti-inflammatoires non stéroïdiens sont contre-indiqués en raison du risque hémorragique..

Les patients doivent être informés pour éviter les piqûres de moustiques pendant leur phase de virémie., qui dure une dizaine de jours (J-2 à J+7 à compter de la date d’apparition des signes) pour éviter la transmission par piqûre de moustique à ses proches. Il faut leur conseiller de porter des vêtements amples et couvrants, d’utiliser un produit répulsif pour la peau, d’installer des moustiquaires sur les ouvertures (portes et fenêtres) et d’utiliser des diffuseurs électriques à l’intérieur des habitations.

Déclaration de tout cas de dengue, importée ou indigènebiologiquement documentée (probable ou confirmée) est obligatoire et doit être réalisée dans les plus brefs délais avec l’Agence Régionale de Santé pour permettre la mise en œuvre des investigations et des mesures de lutte anti- vectorielle dans les lieux fréquentés par les patients pendant leur phase. virémie.

Lien vers le site de l’ARS

 
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