« Il faut trouver de bons moyens d’augmenter la production », déclare Michael Sabia, président-directeur général d’Hydro-Québec

« Il faut trouver de bons moyens d’augmenter la production », déclare Michael Sabia, président-directeur général d’Hydro-Québec
« Il faut trouver de bons moyens d’augmenter la production », déclare Michael Sabia, président-directeur général d’Hydro-Québec

Le ministre Pierre Fitzgibbon déposera son projet de loi énergétique cette semaine et, dans ce plan, il devra être innovant et prendre en compte toutes les sources d’énergie, y compris le nucléaire, pour que le Québec puisse produire davantage tout en respectant ses objectifs ambitieux de décarboner la province d’ici 2050. .

La demande énergétique augmentera au cours des prochaines années puisque le gouvernement du Québec prévoit attirer davantage d’entreprises, a indiqué le ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie.

C’est une situation dont le président-directeur général d’Hydro Québec, Michael Sabia, se dit conscient.

“Il faut trouver de bons moyens pour augmenter la production”, a réitéré M. Sabia lundi matin, tout en précisant que la Belle Province devra aussi “être meilleure” au niveau écologique pour sa production d’énergie.

Pour augmenter l’offre d’électricité, le gouvernement du Québec a, entre autres, poussé cette rhétorique de sobriété énergétique. D’ailleurs, le ministre Fitzgibbon avait grandement influencé l’imaginaire collectif avec sa proposition aux Québécois de faire fonctionner leur lave-vaisselle la nuit, en dehors des périodes de pointe de consommation.

Toutefois, dans son plan, Québec prévoit accélérer les projets dont les projets éoliens dans le nord de la province ou ceux qui viseraient à relancer le nucléaire.

Les résultats d’une étude visant le redémarrage de la centrale de Gentilly-2 sont pour l’instant gardés secrets, mais le discours du gouvernement a grandement changé à l’égard de cette Source d’énergie.

“C’est quelque chose qui ne doit pas être complètement exclu [comme] auparavant», a déclaré la semaine dernière le président-directeur général de la Caisse de dépôt et placement du Québec, Charles Emond.

« Dans un contexte où il existe encore des déficits énergétiques à certains endroits […] il y a un certain mérite à y réfléchir, mais je le disais de manière globale », a-t-il ajouté.

La session parlementaire se termine vendredi et le très attendu projet de loi énergétique devrait être déposé d’ici la fin de la semaine.

 
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