Invitée de l’émission “Un dimanche à la campagne”, Sylvie Tellier est revenue avec émotion sur le départ de son père et le sentiment d’injustice vécu par l’ancienne Miss France.
Sylvie Tellier n’est plus directrice de Miss France depuis 2022. A l’approche de l’élection de Miss France 2025 (couronnant le successeur d’Eve Gilles, qui vient de révéler qu’elle souffre d’une maladie invisible), l’ancienne reine de beauté poursuit son chemin. Elle a notamment participé à l’émission Les traîtres sur M6 et était l’invité ce dimanche 3 novembre 2024 de Frédéric Lopez dans Un dimanche à la campagne.
Comme à son habitude, l’animateur de France 2 est revenu avec le trio du jour, également composé du comédien Antoine Duléry et de la chanteuse Kimberose, sur leur enfance et leurs premiers pas dans le métier grâce à des moments d’intimité pleins de bienveillance. Et pour Sylvie Tellier, l’étape des combles a été une épreuve très émouvante. Elle est en fait revient sur le départ de son père.
Sylvie Tellier se confie sur le départ de son père
En revenant sur son enfance, Sylvie Tellier n’a pas tourné autour du pot en décrivant un «environnement familial un peu compliqué». Sa mère était seule, avec trois filles à la maison, puisque ses parents ont divorcé quand elle avait environ 10 ans, partant vivre avec une autre femme. L’ancienne Miss résume : «Les problèmes des adultes deviennent des problèmes d’enfants». Un changement pas évident, et une période durant laquelle «on apprend à serrer les dents».
Interrogée sur ces propos forts, elle décrit la honte d’avoir divorcé, chose moins courante qu’aujourd’hui à l’époque (années 1980, 1990), et de ne pas avoir d’argent. Sa mère a été transparente avec ses enfants : «On a fait les comptes à la maison». Elle admet qu’ils ont peut-être été «parachuté dans la vie adulte un peu trop tôt». Mais ce n’est pas tant l’argent qui lui a fait défaut toutes ces années : «Un père me manque», résume la reine de beauté, visiblement au bord des larmes. Elle admet cependant : “Mais j’ai des sœurs exceptionnelles qui sont mes meilleures amies». Elle a également grandi dans une famille très aimante.
L’ancienne Miss France révoltée par l’injustice
Mais pour Sylvie Tellier, le départ de son père a été difficile : «En tant que fille, nous avons besoin d’un père qui nous dise que nous sommes les plus belles du monde, tu réussiras…». Ce manque a eu des conséquences : «On apprend à cuisiner, à nettoyer, on n’apprend pas à escalader des montagnes». Elle remporte pourtant la couronne de Miss France en 2002. Adolescente, elle avait une sentence terrible pour sa mère : «Maman, je ne veux pas de ta vie». Sans avoir honte d’elle-même, elle explique avoir réalisé que «la vie est courte, on ne peut pas passer si peu de temps sur Terre pour lutter».
C’est face à l’injustice vécue par sa mère que naît son envie de devenir avocate : les femmes restent »,les hommes, ils reconstruisent leur vie, ils tournent la page». Cette phrase l’agace, « refaire sa vie » car selon elle, “on ne peut pas quand on a des enfants, on continue». Sa mère l’a fait, mais bien plus tard : «Elle s’est mariée cet été, à 75 ans !».
