L’Auberge de la Poule noire, à La Charité-sur-Loire, sera le seul restaurant de la Nièvre sur M6, dans une émission de promotion de la cuisine régionale

L’Auberge de la Poule noire, à La Charité-sur-Loire, sera le seul restaurant de la Nièvre sur M6, dans une émission de promotion de la cuisine régionale
L’Auberge de la Poule noire, à La Charité-sur-Loire, sera le seul restaurant de la Nièvre sur M6, dans une émission de promotion de la cuisine régionale

L’Auberge de la Poule noire et sa cuisine traditionnelle seront à la télévision, sur M6, le lundi 18 novembre, à 17h30. L’ouvrage est le seul de la Nièvre dans ce cas.

Nous avions l’habitude de voir le patrimoine architectural et religieux de La Charité-sur-Loire mis en valeur. Lundi 18 novembre, ce sera pour une fois le tour de son patrimoine gastronomique. En effet, la cuisine de l’Auberge de la Poule noire sera la protagoniste sur M6, à 17h30, dans « La meilleure cuisine régionale, à la maison », une nouvelle émission qui privilégie les régions culinaires françaises.

« J’ai deux passions. Cuisiner et trouver des champignons »

Le restaurant Charitois est l’un des huit établissements de Bourgogne et de Franche-Comté à avoir reçu la visite des chefs Yoann Conte, deux étoiles Michelin et “Chef de l’année 2024” selon Gault et Millau, et Norbert Tarayre, chef haut en couleur de le 19h20 du Prince de Galles à Paris. Et le seul au pays du Nivernais.

C’est dans les pierres anciennes que l’on prépare la meilleure soupe…

Installée dans l’ancienne guérite du prieuré, La Poule noire est dirigée par Émilie Saintandré depuis 2012. Reprise d’un lieu abandonné depuis des années. Le travail se déroule au sein de la famille. Après avoir travaillé avec sa sœur et sa mère, elle travaille actuellement avec sa nièce Camille, qui sert en salle à manger.

Si les murs appartiennent à la commune de La Charité-sur-Loire, l’entreprise est la propriété d’Émilie Saintandré, gérante et chef de cuisine, même si elle a peu de goût pour l’appellation. « J’ai deux passions, explique-t-il : la recherche des champignons et la cuisine. J’ai de la chance que ça aille ensemble. »

Dans la tradition du « bien manger »

Du mardi au samedi, midi et soir, L’Auberge de la Poule noire vous propose une cuisine traditionnelle pour 40 couverts répartis sur deux niveaux.

« Nous sommes très attachés au mot tradition car dans ce secteur nous sommes des dinosaures. Il n’y a plus de cuisine traditionnelle », explique Émilie Saintandré, qui décrit sa carte comme « un retour aux origines avec des valeurs, des bases culinaires », soutenant le savoir-faire pour travailler des produits de qualité. Le travail se fait à l’ardoise, la carte change souvent selon les marchés, tout en conservant les classiques bourguignons comme les œufs en meurette, les escargots et évidemment le bœuf bourguignonne.

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« Un beau moment »

Une identité qui paraît séduisante étant donné que le restaurateur avait déjà été contacté par le passé pour une autre émission, « Le Combat des chefs ». Mais elle n’a finalement pas été sélectionnée. « La production m’a dit : ‘La Nièvre n’est pas un vendeur’ », se souvient le chef, qui a pourtant fait bonne impression d’être rappelé pour cette émission qui met en valeur les cuisines régionales. « Le directeur de casting et le producteur nous voulaient, explique Émilie Saintandré. Ils ont insisté. Et ils ont bien fait ! »

« Cela montre qu’on peut encore bien manger dans les petits restaurants des petites villes. »

Emilie Saintandré (Direttore e chef dell’Auberge de la Poule noire)

Le tournage a eu lieu en mai, sur deux jours. « Du plaisir », selon Émilie et Camille. « Toute l’équipe était très gentille. Les chefs, pleins de gentillesse, nous ont donné de nombreux conseils. Ils nous ont fait sentir en sécurité, comme si nous les connaissions depuis des années. » Pourtant, les deux femmes évoquent « un tsunami » à l’arrivée de l’équipe de tournage. « En une demi-heure, ils ont refait tous les meubles. »

«On a l’impression d’être oubliés entre cuisine gastronomique et restauration rapide»

« C’est formidable d’avoir ce genre de programme pour promouvoir la cuisine traditionnelle. Cela montre qu’on peut encore bien manger dans les petits restaurants des petites villes », explique Émilie, qui a l’impression d’être oubliée parmi les restaurants gastronomiques et les fast-foods. « Nous travaillons dur mais nous ne sommes pas toujours récompensés. »e11919c998.jpgUn bon réflecteur pour un lieu qui se distingue également par son architecture. (Photo Félix Paulet)

Il remarque pourtant de plus en plus de jeunes dans son club. « La clientèle rajeunit et ça fait plaisir. Des gens qui redécouvrent la tradition française. »

Heureux Paul

 
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