Par
Alexandre Brossais
Publié le
5 décembre 2024 à 17h58
; mis à jour le 5 décembre 2024 à 18h08
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jeudi 28 novembre 202414h30 Les pompiers interviennent suite à un accident de la route s’est produit à Saint-Vincent-des-Landes (Loire-Atlantique), on the Departmental 771 linking Châteaubriant to Nozay (Loire-Atlantique), at a place called La Griolais. Two light vehicles collided. Dans l’une des voitures se trouvait Yoni Astolfi. L’homme, âgé de 23 ans, a perdu la vie. La rédaction a rencontré plusieurs de ses proches, qui lui ont rendu un poignant hommage.
Ils rendent hommage à Yoni Astolfi, décédé subitement
«Je le connaissais depuis cinq ans. Il s’est joint à notre club pour découvrir la boxe poing-pied », se souvient le vice-président et entraîneur.
de la Team Hespel, Laurent Hespel, fondateur d’un club de sport combat in Rougé (Loire-Atlantique).
« Quand il a commencé, notre combattant avait 17 ans. Il est originaire du Soudan (Loire-Atlantique), son lieu de résidence à l’époque, en trottinette électrique.
Et parfois, notre Spartiate devait terminer le trajet à pied car son scooter n’avait plus de batterie. Yoni rechargé pendant l’entraînement», poursuit son coach, dans son bureau, les larmes aux yeux, montrant avec ses mains un cadre illustrant plusieurs photographies du défunt, posant avec son coach.
«Laurent, c’était Le deuxième père de Yoni Ils étaient tous les deux très proches», raconte Jonathan Astolfi, le père de la victime, que nous avons contacté.
Passionné de boxe et de musique
Celui qui a écrit des chansons de rap, sa deuxième passion avec les sports de combat, s’est entraîné “toujours avec le sourire” assure Morgane, présidente de la Team Hespel et fille de Laurent Hespel.
Avec son père, le boxeur, à la mémoire du défunt, organisé une lâcher des lanternes avec tous les membres du club Team Hespel, quatre jours après l’accident.
Le Castelbriantais Boxing Club, association sportive dans laquelle Yoni Astolfi était licencié, lui a également rendu hommage avec une minute de silence lors de l’entraînement du jeudi 5 décembre 2024.
Yoni, ce courageux combattant
L’agressivité, le dépassement de soi et l’envie de bien faire étaient l’ADN de cet athlète aguerri qui avait enregistré une vingtaine d’attaques depuis le début de sa carrière.
Yoni était un garçon très motivé, heureux d’être avec nous et respectueux de chacun. Il a toujours été attentif à ses camarades, qu’il a constamment mis en avant. Un gentil garçon sur qui on pouvait compter. Nous avions encore beaucoup d’aventures à vivre ensemble. J’ai été choqué par sa disparition. »
Demi-finaliste d’une demi-finale d’un championnat de France pied-à-poing à La Rochelle, Yoni Astolfi devait disputer son premier combat en boxe anglaise. Une confrontation initialement prévue en février 2025, à Montpellier (Hérault).
« Il avait énormément progressé depuis ses débuts. Yoni avait beaucoup d’ambitions» appuie son entraîneur de boxe, qui J’ai appris la triste nouvelle vingt-quatre heures plus tardla disparition du jeune homme.
L’ascension fulgurante de l’ancien élève du conservatoire intercommunal de Châteaubriant-Derval pendant dix ans est due, selon ses proches, « à un courage à toute épreuve. »
Ses anciens collègues de travail sont sous le choc
« Dimanche après ses combats, Yoni s’est remis au travail. C’est pour vous montrer la détermination qu’il avait » insiste Morgane. Au sein du club, l’absence de Yoni Astolfi laisse « un grand vide ».
Même constat au restaurant La Cappadoce situé à Châteaubriant, place Victor Hugo. C’est là que ce rappeur amateur travaillé comme serveur.
« Nous l’avons vécu en 2021, lorsque Yoni travaillait pour le service de livraison Allez Hop. « C’est pour nous qu’il effectuait le plus de livraisons », raconte avec émotion la famille Uluyol, propriétaires du restaurant La Cappadoce.
Allez Hop est racheté un an plus tard par les gérants du restaurant La Cappadoce. Ces derniers recrutèrent Yoni dans leurs rangs.
« Il y a eu une connexion immédiate entre nous. Yoni était une personne très respectueuse, investie dans son travail”.
L’ancien résident du Soudan, qui parcourait jusqu’à dix kilomètres aller-retour à pied pour se rendre à son travail avant d’avoir le permis de conduire, avait la mission, midi et soir.gestion des commandes à emporter. Mais aussi la promotion du restaurant sur les réseaux sociaux, le service à table et les collections.
Une relation étroite avec son père
«C’était un grand travailleur, personne mûre malgré son jeune âge. Yoni avait toujours le sourire… La vie est injuste. Il ne méritait pas un tel sort», a exprimé en larmes sa patronne, soutenue par l’une de ses filles et son gendre Hüseyin.
Yoni n’était pas seulement une collègue de travail, mais ma meilleure amie. Je l’aimais comme mon frère. J’ai passé plus de - avec lui qu’avec ma famille. On a parlé de boxe, de musique… On a tout fait ensemble.
Celui qui souhaitait vendre des lasagnes fait toujours partie intégrante de l’équipe de Cappadoce, en témoigne ce cadre photo suspendu au-dessus d’une table de restaurant.
« Yoni a toujours son vélo électrique et son matériel de livraison avec nous. Il va nous manquer. Nous penserons toujours à lui et serons toujours dans nos cœurs. »
« Mon fils adorait apprendre et grandir. C’était une personne très forteavec un goût prononcé pour l’effort et un très bon grand frère. Je dégage en lui une fierté exceptionnelle», confie son père d’une voix posée.
La rédaction de L’Éclaireur de Châteaubriant présente ses plus sincères condoléances aux proches de Yoni.
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