Appel aux réfugiés de Tindouf sous gestion controversée

Appel aux réfugiés de Tindouf sous gestion controversée
Appel aux réfugiés de Tindouf sous gestion controversée

Ce n’est pas le premier du genre, mais c’est l’un des plus marquants. Les défenseurs des droits de l’homme ont lancé un appel urgent en marge de la 56ème session du Conseil des droits de l’homme à Genève, exigeant des mesures immédiates et concrètes pour que l’Algérie assume pleinement ses responsabilités envers les populations des camps de Tindouf et garantisse l’accès à ces territoires pour des raisons techniques. commissions, procédures spéciales des Nations Unies et des organisations internationales.

Cette initiative intervient dans un contexte de détérioration sans précédent des conditions des droits humains dans ces camps, selon plusieurs rapports internationaux.

Ce lundi, un document accompagné d’un appel urgent a été adressé par l’Observatoire international pour la paix, la démocratie et les droits de l’homme à Antonio Guterres, secrétaire général des Nations Unies, Filippo Grandi, Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, et Volker Türk, Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme. Cet appel demande le déploiement de missions techniques dans les camps de Tindouf afin de surveiller les graves violations qui y sont signalées, notamment après l’annonce du retour aux armes par le Front Polisario.

Les dirigeants du Front POLISARIO gèrent les camps à la place du pays hôte, l’Algérie, en violation des règles du droit international et à l’abri de l’observation et du contrôle international, et les rares opérations d’observation sont au mieux sporadiques ou partielles loin de pouvoir révéler le schéma systématique de graves violations des droits de l’homme commises contre la population des campsfaisons-nous référence au document dont Hespress FR détient une copie.

Déçus par ces excès, les défenseurs des droits humains ont souligné la responsabilité de l’Algérie en tant que pays hôte, exigeant des conditions de vie dignes et sûres pour les réfugiés dans les camps de Tindouf, ainsi que la reconnaissance officielle de leur statut de réfugié. réfugié avec tous les droits qui y sont liés. Ils ont également insisté sur la nécessité d’assurer un accès indépendant et transparent aux camps de Tindouf pour les agences spécialisées des Nations Unies et les organisations internationales, afin d’évaluer la situation humanitaire et les besoins des réfugiés.

Pour être au plus près des destinataires de la situation inédite des réfugiés, les auteurs du rapport décrivent : «Depuis plusieurs décennies, les habitants de ces camps vivent dans des conditions extrêmement précaires, essentiellement dépendants de l’aide humanitaire pour répondre à leurs besoins fondamentaux, quasiment isolés du monde, éloignés du contrôle et de la documentation des mécanismes régionaux, continentaux et internationaux. travaillant dans le domaine des droits de l’homme. Une situation due au blocus imposé par l’État algérien sur la zone abritant les camps».

Le document documente près de cinq décennies de conditions de vie extrêmement précaires pour les résidents des camps, largement dépendants de l’aide humanitaire pour leurs besoins fondamentaux, tout en restant hors du radar des mécanismes régionaux, continentaux et internationaux ainsi que des organisations internationales. pour la défense des droits de l’homme.

À cette fin, les défenseurs des droits exhortent les Nations Unies à envoyer des commissions techniques dans les camps de Tindouf, au sud-ouest de l’Algérie, pour constater les graves violations et abus qui y sont commis. Ils exigent en outre que l’Algérie assume ses responsabilités internationales en tant que pays d’accueil, en garantissant des conditions de vie dignes et sûres aux réfugiés des camps de Tindouf et en reconnaissant leur statut de réfugié et tous les droits qui en découlent.

Ainsi, assurer l’accessibilité des procédures spéciales des Nations Unies et des organisations internationales aux camps de Tindouf pour évaluer de manière indépendante et transparente la situation humanitaire et les besoins des réfugiés, renforcer le suivi et la transparence des opérations humanitaires dans les camps de Tindouf, en veillant à ce que l’aide soit efficace. atteint les réfugiés sans détournement ni discrimination, et promouvoir des solutions et des initiatives durables en matière de réinstallation, de rapatriement librement consenti ou d’intégration locale, l’Algérie, pour offrir aux réfugiés une perspective de dignité et un avenir stable, font également partie des revendications réclamées par les organisations de défense des droits de l’homme.

En outre, la coopération internationale doit être encouragée pour partager la responsabilité de l’accueil et de la protection des réfugiés, en soutenant les efforts du HCR et des agences humanitaires présentes sur le terrain.

Il convient de noter que la majorité des rapports sur les droits et libertés en Algérie ne mentionnent pas les conditions des personnes vivant dans les camps de Tindouf où les conditions d’une vie décente sont inexistantes.

Pire encore, classer les camps de Tindouf comme camps de réfugiés est, à bien des égards, difficile et la question reste sans solution au fil du temps. Les camps n’ont jamais fait l’objet d’un recensement de la population, malgré le fait que le Haut Commissariat aux Réfugiés « HCR » a soumis à plusieurs reprises sa demande en ce sens au pays hôte, malgré les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et la réitération de la demande appelant à l’enregistrement des réfugiés dans les camps de Tindouf soulignant l’importance des efforts déployés à cette fin. pris en compte dans la dernière décision 2.654 (2022) du Conseil de sécurité ; et malgré la formulation de cette demande par l’Union européenne.

En l’absence d’un cadre législatif sur l’asile conforme aux accords internationaux, la situation des réfugiés dans les camps de Tindouf n’a pas changé. Par ailleurs, les défenseurs des droits humains ont dénoncé la gestion exceptionnelle et le chaos juridique qui entourent les camps, dont l’Algérie a délégué l’entière responsabilité au Front Polisario depuis sa création en 1975. Ce régime a facilité de graves violations contre les habitants des camps, exacerbant leur précarité. et menacer leur sécurité.

 
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