Qui est Lady Tilley Arnold, le premier personnage féminin LGBTQ des Chroniques des Bridgerton ? – .

Qui est Lady Tilley Arnold, le premier personnage féminin LGBTQ des Chroniques des Bridgerton ? – .
Qui est Lady Tilley Arnold, le premier personnage féminin LGBTQ des Chroniques des Bridgerton ? – .

Pensive, l’actrice poursuit : « Comme la série se déroule à l’époque de la Régence, nous parlons ici de questions de vie ou de mort. A cette époque, la découverte d’une relation homosexuelle était passible de la peine de mort. Il s’agit donc d’un choix sérieux, que la série traite comme tel. »

Le côté polyamoureux de Lady Tilley Arnold est tout aussi important pour Hannah New, qui a voulu montrer que ce type de relation « a toujours existé » : « L’amour que ressent Lady Arnold n’est pas moins légitime qu’un autre, mais il est malheureusement un choix qui, encore aujourd’hui, n’est pas toujours respecté par la société. Les personnes engagées dans des relations polyamoureuses se heurtent encore à de nombreux obstacles juridiques, poursuit-elle. Il est donc très important de montrer que ces relations peuvent aussi s’appuyer sur des sentiments très authentiques. »

Fan de la série depuis le début (pendant les confinements, elle discutait de l’intrigue par SMS avec ses amis), Hannah New s’estime « très chanceuse » d’incarner le « coup de cœur » de Benoît. Pourtant, après avoir décroché le rôle, elle s’est retrouvée face à un défi : son personnage était une toile vierge, qui n’apparaissait pas dans les romans de Julia Quinn. Sachant seulement que Lady Tilley Arnold était « une veuve coriace », elle s’est penchée sur son passé. Déterminée à lui donner une profondeur authentique, Hannah New est tombée sur l’histoire d’Harriet Mellon, duchesse de St Albans. Née à Cork en 1777, cette dernière était destinée à devenir l’une des femmes les plus riches de son époque. Dans sa jeunesse, elle se produit au Duke Street Theatre, où elle attire l’attention d’un riche banquier beaucoup plus âgé qu’elle, Thomas Coutts. Malgré leur différence d’âge, elle l’épousa après le décès de sa femme en 1815. Thomas Coutts mourut en 1822, après quoi Harriet Mellon épousa William Beauclerk, 9e duc de St Albans, de 20 ans son cadet.

En 1827, Harriet Mellon écrivait : « Quelle vie turbulente et étrange j’ai vécue… D’abord une enfant pauvre, avec à peine assez de nourriture et de vêtements, dépendante d’une profession très précaire, sans talent ni amis. .. Puis l’épouse de l’être le plus parfait qui ait jamais respiré… Et maintenant, l’épouse d’un duc ! Quelqu’un devrait adapter ma vie en roman… »

Hannah New décrit la découverte d’Harriet Mellon comme « une bénédiction » et dit que cela « a exploité l’énergie » de la duchesse. « Elle vivait en marge de la société, où elle allait et venait quand elle le voulait. Comme elle était financièrement indépendante, elle pouvait en quelque sorte jouer selon ses propres règles et, de l’avis de tous, elle était une personne pleine d’esprit et amusante à inviter à n’importe quel événement. » Même la showrunner Jess Brownell a été étonnée par les similitudes entre ce personnage historique et Lady Arnold.

Quelle est la prochaine étape pour ce personnage ? Comme Hannah New l’a laissé entendre, d’autres scènes torrides sont attendues dans la deuxième partie de la troisième saison. Loin d’être nerveuse à l’idée de tourner ces scènes, l’actrice affirme : « c’est vraiment agréable. C’est l’une des occasions pour un acteur de montrer son personnage de manière intime. Nous travaillons avec des animateurs d’intimité qui développent le dialogue à partir de l’action… C’est l’occasion d’étoffer et de montrer ce que ressentent les personnages plutôt que ce qu’ils disent. »

 
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