Cinquante ans après que Mary Schlais, 25 ans, ait été poignardée à mort, le coupable vient d’être retrouvé par la police. L’homme a immédiatement avoué les faits.
Trahi par son ADN après 50 ans passés entre les mailles du filet. Le 15 février 1974, Mary Schlais, une artiste accomplie de 25 ans, faisait du stop depuis sa ville natale de Minneapolis, Minnesota, pour se rendre à une exposition d’art à Chicago. Mais son corps sans vie a été découvert à 75 miles de son domicile, le long d’une route du comté de Dunn, dans le Wisconsin. La jeune femme avait été poignardée à mort.
Un chapeau a été saisi par les enquêteurs sur les lieux de la découverte, mais les cheveux prélevés à l’intérieur n’ont jamais rien révélé… Jusqu’à l’année dernière. En 2023, les enquêteurs ont décidé d’utiliser l’ADN de proches pour tenter de faire parler les cheveux, ce qui a conduit les forces de l’ordre à trouver un suspect. ABC News explique ainsi qu’en comparant l’ADN prélevé sur le chapeau avec l’immense base de données dont disposent les enquêteurs américains (qui contient également les données des personnes effectuant des tests en ligne), ce dernier a permis de remonter jusqu’à un homme.
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Il a été rapidement établi qu’elle n’avait rien à voir avec le crime de Mary Schlais, mais son interrogatoire a conduit les enquêteurs à trouver son cousin dans le Michigan, puis à un suspect potentiel, Jon K. Miller, 84 ans.
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“Il savait pourquoi nous étions là”
Après des tests ADN supplémentaires, le scientifique a confirmé que l’ADN de Jon Miller correspondait à celui trouvé sur le chapeau sur la scène du crime de Mary Schlais. Arrêté à son domicile du Minnesota, jeudi 7 novembre, l’homme a immédiatement reconnu les faits. “Il nous a informés que dès qu’il avait ouvert la porte, il savait pourquoi nous étions là”, ont indiqué les autorités. “Merci de ne pas abandonner cette affaire”, a déclaré le sergent du comté de Dunn, Jason Stalker. « C’est une énorme victoire pour notre agence. »