Ce samedi 1er juin 2024 au matin, des employés de la Tour Eiffel ont découvert cinq cercueils déposés au pied de l’édifice. Un homme est soupçonné d’être impliqué à la fois dans cette affaire et dans celle des « mains rouges » du Mémorial de la Shoah.
Selon une note de la DSPAP de Paris, consultée par RTL, un lien a été établi par les enquêteurs entre le placement de cinq cercueils samedi matin au pied de la Tour Eiffel et les étiquettes représentant des mains rouges apposées sur les cercueils. Mur des Justes au Mémorial de la Shoah à Paris dans la nuit du 13 au 14 mai 2024, relate RTL.
Un lien établi entre les deux affaires
En effet, ce samedi 1er juin 2024, un Bulgare a été contrôlé juste avant le dépôt des cercueils, par des forces de l’ordre, au pied de la Tour Eiffel. Le même nom ressort dans l’enquête ouverte sur les dégâts intentionnels dans l’affaire des Mains Rouges.
L’analyse du téléphone du chauffeur de la camionnette qui transportait les cercueils a établi un lien direct avec ce suspect, qui n’a pas encore été arrêté, confirme RTL par une Source proche du dossier. Ce dernier et ses deux complices doivent être présentés à un juge d’instruction dans la journée. Ils étaient en garde à vue depuis samedi pour violences, en l’occurrence pour violences psychologiques, avec préméditation.
Qui sont ces hommes ?
Il s’agit d’un Bulgare de 38 ans, d’un Allemand de 25 ans et d’un mineur ukrainien de 16 ans. Tous trois sont au chômage et ont besoin d’argent, selon eux. Le chauffeur du camion a indiqué aux enquêteurs avoir été rémunéré 120 euros pour cette mission. Les deux jeunes 400 euros.
