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Il y a déjà un an, le journal suisse Le Matin relayait les inquiétudes internationales concernant l’Akademik Alexandre Karpinski, un navire russe naviguant entre Le Cap (Afrique du Sud) et le continent blanc. À bord, selon le Daily Telegraph, les scientifiques semblaient rechercher des réserves de pétrole ou de gaz naturel en Antarctique. Pour rappel, leur exploitation dans ce lieu précis fait l’objet d’une interdiction internationale. Les résultats de la recherche : 511 milliards de barils d’or noir détectés par des scientifiques russes, selon Newsweek. En idée, comme l’explique le média, on parle ici de l’équivalent de 10 fois la production de la mer du Nord… depuis 50 ans. Les journalistes du Daily Telegraph évoquent presque le double des réserves connues de l’Arabie Saoudite, géant mondial du secteur.
Une découverte qui remonte à 2020
La découverte ne date pas en réalité d’hier mais remonte à 2020. Et c’est sur la base de documents du comité d’audit environnemental de la Chambre des communes du Royaume-Uni que la nouvelle a refait surface. Quatre ans plus tard. “On craint que la Russie ne collecte des données sismiques qui pourraient être interprétées à des fins de prospection plutôt que de recherche”, a déclaré Klaus Dodds, expert de l’Antarctique et professeur de géopolitique au Royal Holloway College, aux membres du Parlement britannique. . Selon lui, les recherches russes pourraient constituer « une décision consciente d’affaiblir les normes liées à la recherche sismique en Antarctique, et à terme un premier pas vers de futures opérations d’exploitation ».
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La Russie a toujours insisté sur le fait qu’elle ne s’intéresse qu’à la science dans ce domaine. Mais derrière ces déclarations, se cache une autre réalité. Ce pétrole est le nerf de la guerre en Ukraine. Après le début du conflit, l’or noir a également été placé sous sanctions par une partie de l’Occident. Depuis, la Russie a dû réorienter ses flux, à prix discount, vers l’Inde ou la Chine.
