Parce que sa photo ne lui ressemblait plus à cause d’un cancer, elle affirme avoir été sortie d’un cinéma « comme une délinquante » à Nice

Parce que sa photo ne lui ressemblait plus à cause d’un cancer, elle affirme avoir été sortie d’un cinéma « comme une délinquante » à Nice
Parce que sa photo ne lui ressemblait plus à cause d’un cancer, elle affirme avoir été sortie d’un cinéma « comme une délinquante » à Nice

Le cinéma, c’est le truc de Maïté Scartoni. Un loisir, dont elle use et abuse. “J’ai vu 29 films depuis le début de l’année”assure la quinquagénaire abonnée à Pathé depuis octobre 2021. Un CinéPassDuo qu’elle utilise quasi exclusivement au cinéma Gare du Sud à Nice. “J’habite à 700 mètres”, elle dit.

“Il doutait de mon identité”

Le 26 avril, Maïté se présente à la séance du Challenger, “un film qui vide l’esprit”, elle a souri. Deux jours auparavant, dans ce même cinéma, elle était allée voir Godzilla. Et le 23, chasseurs de fantômes.

Elle présente son ticket, via l’application sur son smartphone. “ L’employé m’a dit qu’il doutait de mon identité. Je lui ai dit que la photo datait de 2021, avant ma maladie. dit le cinéphile. Maïté a été opérée d’un cancer en février 2023, puis elle a subi une chimio : “Mes cheveux sont très courts, ils commencent à repousser” indique-t-elle. “ Je me dirige ensuite vers la pièce qu’il m’a montrée. poursuit le riverain. Elle continue : «J’étais assis dans la pièce depuis quelques minutes lorsqu’il est revenu et m’a fait sortir de la pièce. Il voulait voir une carte d’identité.

« J’ai répondu à ses questions, je lui ai donné mon adresse, ma date de naissance, mais je lui ai dit que pour ma CNI, il faudrait qu’il appelle la police », souffle-t-elle, troublée d’avoir “a été exfiltré comme un délinquant”.

Je suis rentré à la maison en larmes

“Vu l’évolution de l’affaire, j’ai pris une photo pour pouvoir ensuite porter plainte”, ajoute le fan du grand écran. Elle soupire : “Là, l’agent de sécurité est arrivé, il a voulu m’arracher le téléphone des mains, m’a demandé d’effacer la photo et s’est approché très près de moi.” Fatigué, et « humilié »la boulimique du grand écran a fini par rentrer chez elle, en larmes, sans avoir vu son film. « Mon mari, qui télétravaillait, était bouleversé de me voir dans cet état. Il s’est immédiatement rendu au cinéma et a demandé à parler à la direction. Ils auraient pu s’excuser pour leur comportement, mais ils ne l’ont pas fait. pas fini”, confie l’habitant du quartier Libération.

J’ai fini le cinéma pour elle. « J’ai résilié mon abonnement, car désormais, à chaque fois que je passe devant ce cinéma, j’ai une sensation de serrement au ventre. Ce qu’ils ont fait était irrespectueux, et pas seulement parce que je suis toujours en traitement, cela aurait été irrespectueux envers n’importe qui”, conclut-elle.

C’est vrai que la cinéphile a changé depuis sa photo prise en 2021, mais avant ce jour, elle n’avait jamais eu le moindre problème, raconte-t-elle. (Photos DR). ATTENTION DEUX PHOTOS.

“Cette dame a pu voir son film”

Savanna Samokine, la directrice des cinémas Pathé à Nice, n’a pas été informée de l’incident. Alors, il s’est renseigné auprès de son équipe à la Gare du Sud. Et propose une version complètement différente. “Cette dame a pu voir son film, on lui a seulement demandé de reprendre sa photo après la séance”, indique-t-il. Cependant, il est d’accord : que les versions sont si différentes “est étrange”. “Je vais appeler cette dame, je vais la rencontrer et découvrir ce qui s’est passé”, promet Savanna Samokine.

Maïté assure, de son côté, que sa version est la bonne. « Le visionnage de la vidéo Pathé confirmera la véracité de mes propos » elle jure.

Savanna Samokine veut aller au fond de l’histoire, car, dit-il, « accueillir nos clients est essentiel ».

 
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