«J’ai l’impression de mourir…» – .

«J’ai l’impression de mourir…» – .
«J’ai l’impression de mourir…» – .

Tun passage vers l’au-delà à son image, tout en douceur et discrétion… C’est ainsi que sont décrits les derniers jours de Françoise Hardy cette semaine dans Paris-Matchqui revient en détail sur la fin de vie de l’icône de la chanson française, décédée le 11 juin.

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Affaiblie par un lymphome et un cancer du pharynx, elle était peu à peu devenue l’ombre d’elle-même : après avoir perdu une vingtaine de kilos ces derniers mois, elle ne pouvait plus marcher seule et utilisait un fauteuil roulant pour se rendre à ses rendez-vous. vous êtes médical. Un lit médical avait même été installé à son domicile ces derniers jours.

Mercredi 5 juin, elle sent ses forces la quitter peu à peu : « Je suis très très malade, j’ai l’impression de mourir », répond-elle aux courriels d’amis qui lui demandent régulièrement des nouvelles.

Le lendemain, elle se rend à l’hôpital américain de Neuilly, « qu’elle déteste », dit-elle. Paris-Match, où elle a subi plus de cinquante radiographies et chimiothérapie. Une épreuve qu’elle a décrite en détail dans les médias, pour réclamer une loi sur l’euthanasie. Autour d’elle, ses proches et amis : sa nièce Claire Dutronc et son ancien attaché de presse Marc Maréchal, qui ne la quittera plus. Son fils Thomas vient la rejoindre le week-end, même si elle lui demande de ne rien changer à son emploi du temps et ses concerts prévus.

Quant à Jacques Dutronc, il est venu la voir une semaine plus tôt, lors d’un déplacement à Paris. Il a compris que ses jours étaient désormais comptés, il avait envie de partager avec elle quelques derniers instants d’intimité et de souvenirs. « Chaque jour, il se rendait boulevard Suchet, sans doute pour lui murmurer des bêtises à l’oreille, pour la faire rire un peu plus », écrit le journaliste Benjamin Locoge.

Dutronc refuse d’aller à la morgue

Le dimanche 9 juin, la chanteuse souhaitait rentrer chez elle, mais son état ne le lui permettait pas. Tout le monde l’a compris, la veillée a été organisée avec Claire et Marc, toujours à ses côtés, jusqu’au mardi 11 juin au soir, où elle est décédée à 22h30, « apaisée et reposée », selon ses proches.

Jacques est prévenu, tout comme Thomas, qui est en province pour sa tournée. « Il faut continuer à travailler, la vie doit continuer », lui répétait-elle. Père et fils se retrouvent deux jours plus tard, mais, toujours selon CorrespondreJacques Dutronc refuse d’aller voir Françoise à la morgue : trop dur, trop violent…

Mais ils sont côte à côte pour l’accompagner une dernière fois au crématorium du Père-Lachaise à Paris. Avant de rapatrier ses cendres en Corse, là où se trouvent les souvenirs des jours heureux : à la fin des années 1960, Françoise Hardy possédait une maison à Monticello et avait fait découvrir le pays à son compagnon, qui tomba aussitôt sous son charme…

Jacques Dutronc, qui y habite toujours, a acheté une parcelle dans le cimetière du village, où la chanteuse reposera pour l’éternité. Quant à Thomas Dutronc, qui possède également une maison dans un village voisin, il a souhaité rendre hommage à sa mère à travers une nouvelle chanson, Dans tes yeux, postée sur Instagram mercredi : « Dans tes yeux/ Toujours briller/ Le même bleu ciel/ Le même amour le même feu/ Si légère/ Ton atmosphère… »

Françoise Hardy a sans doute vécu cette mort comme une délivrance, elle qui ne supportait plus la souffrance et voyait son corps se dégrader. Parallèlement à la musique, toute sa vie a été irriguée par une quête spirituelle insatiable nourrie par le bouddhisme, la méditation transcendantale, le spiritualisme, et la conviction que la mort n’était pas la fin de tout… « La mort ne concerne que le corps physique, expliquait-elle un jour dans une interview au quotidien La Libre Belgique. Lorsqu’un lien d’amour véritable unit deux êtres, ce lien est indestructible puisqu’il concerne l’âme, ou, si vous préférez l’esprit, et ceux-ci sont éternels…”

 
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