reprise attendue des discussions au Caire sur une trêve, échanges d’accusations

reprise attendue des discussions au Caire sur une trêve, échanges d’accusations
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Les négociations doivent reprendre ce dimanche en Egypte pour tenter de parvenir à une trêve dans la guerre à . Pour l’heure, Israël et le s’accusent mutuellement d’entraver tout éventuel accord. De nouvelles frappes israéliennes ont touché la ville de Rafah, tuant 32 personnes au cours des dernières 24 heures.

Les discussions doivent reprendre dimanche au Caire sur les moyens de parvenir à une trêve dans la guerre à Gaza entre Israël et le Hamas palestinien, sur fond d’accusations réciproques des belligérants d’entraver tout accord.

Sur le terrain, de nouvelles frappes israéliennes ont visé la bande de Gaza et notamment Rafah, tuant 32 personnes ces dernières 24 heures, selon le ministère de la Santé du mouvement islamiste Hamas, qui a fait état d’un bilan total de 34.654 morts depuis. le début de la guerre dans le territoire palestinien.

Au septième mois de la guerre déclenchée par une attaque sanglante sans précédent du Hamas le 7 octobre contre Israël, la directrice du Programme alimentaire mondial (PAM), Cindy McCain, s’est alarmée de voir le nord de Gaza frappé par une « véritable famine », qui progresse vers le sud. Samedi, une délégation du Hamas conduite par Khalil al-Hayya a tenu une première série de discussions au Caire avec des médiateurs qui attendaient la réponse du mouvement palestinien.

à retenir :

  • Les négociations reprendront ce dimanche pour tenter de parvenir à une trêve dans la guerre à Gaza
  • Israël et le Hamas s’accusent mutuellement d’entraver tout éventuel accord
  • De nouveaux bombardements de l’armée israélienne sur Rafah font 32 morts
  • 34 654 Palestiniens sont morts depuis le début de la guerre, selon les chiffres du Hamas
  • Le nord de Gaza est marqué par une « véritable famine » qui commence à toucher le sud, affirme le directeur du Programme alimentaire mondial

Il n’y a eu “aucun développement” samedi et de nouvelles discussions sont prévues dimanche, a déclaré un responsable du Hamas, mouvement qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007. Un haut responsable israélien a déclaré, sous couvert d’anonymat. , que des signes de progrès seraient observés si le chef du Mossad, David Barnea, emmenait une délégation israélienne au Caire. Selon lui, « des négociations longues et difficiles devraient permettre de parvenir à un véritable accord ». Selon le site américain Axios, le chef de la CIA, William Burns, se trouverait dans la capitale égyptienne.

Au lendemain des accusations du Hamas selon lesquelles le Premier ministre Benjamin Netanyahu ferait obstacle à tout accord en voulant lancer un assaut sur Rafah, un responsable israélien a accusé à son tour samedi le mouvement palestinien de bloquer tout accord en insistant sur son exigence d’un arrêt de la guerre. . L’offre des médiateurs (Egypte, Qatar, Etats-Unis) présentée au Hamas fin avril prévoit une trêve associée à la libération des prisonniers palestiniens en échange de celle des otages enlevés lors de l’attentat du 7 octobre.

« Vous sapez tout accord »

Le Hamas “entrave” la possibilité de parvenir à un accord de trêve, a déclaré à l’AFP un responsable israélien à Jérusalem sous couvert d’anonymat. Un responsable du Hamas a réaffirmé samedi à l’AFP que son mouvement “n’accepterait en aucun cas un accord qui ne prévoit pas explicitement la fin de la guerre”. “Nos informations confirment que (Benjamin) Netanyahu ralentit personnellement un accord par des calculs personnels”, a également affirmé ce responsable, qui a requis l’anonymat.

Vendredi, le Hamas a affirmé se rendre au Caire avec un « esprit ouvert », tout en insistant sur ses exigences : « la cessation totale de l’agression israélienne » et « le retrait » des forces israéliennes de Gaza. Israël a toujours rejeté ces conditions de la part du Hamas, qu’il considère comme une organisation terroriste au même titre que les États-Unis et l’Union européenne, et qu’il s’est engagé à anéantir après l’attaque du 7 octobre.

Ce jour-là, des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza, dans le sud d’Israël, ont lancé une attaque qui a fait plus de 1.170 morts, principalement des civils, selon un bilan de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes. Lors de l’attaque, plus de 250 personnes ont été kidnappées et 128 restent captives à Gaza, dont 35 sont mortes, selon l’armée.

En représailles, les forces israéliennes ont lancé une offensive de grande ampleur – aérienne puis terrestre – dans le territoire palestinien de Gaza qui a fait jusqu’à présent 34 654 morts, principalement des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Dans la soirée, des milliers de personnes, dont des proches d’otages, ont manifesté à Tel-Aviv pour exiger que le gouvernement Netanyahu conclue un accord de trêve permettant le retour des otages. Une pancarte ornée du portrait de Benjamin Netanyahu indique : « C’est vous qui sapez tout accord. »

« Au-delà de l’acceptable »

Alors que les efforts et les appels à une trêve se multiplient, Benjamin Netanyahu continue de déclarer son intention de mener une offensive terrestre sur Rafah, ville qui constitue selon lui le dernier bastion majeur du Hamas sur le territoire palestinien. « Nous ferons le nécessaire pour vaincre et vaincre notre ennemi, y compris à Rafah », a réitéré cette semaine Benjamin Netanyahu, soulignant qu’il lancerait cette offensive « avec ou sans accord » de trêve.

Pour Hossam Badran, membre du bureau politique du Hamas, les menaces proférées par Benjamin Netanyahu contre Rafah « visent clairement à faire dérailler toute possibilité d’accord ». Les États-Unis, principal allié d’Israël, ont exprimé à plusieurs reprises leur opposition à une attaque contre cette ville, où vivent 1,2 million de Palestiniens, pour la plupart déplacés par la guerre.

Les Etats-Unis ne peuvent pas soutenir une telle opération “car les dégâts qu’elle causerait seraient au-delà de ce qui est acceptable”, a affirmé le secrétaire d’Etat Antony Blinken, alors que le mouvement étudiant contre l’offensive israélienne se poursuit dans le monde.

« La famine arrive »

Rafah, située à la frontière fermée de l’Égypte, est le principal point de passage terrestre de l’aide humanitaire. Une offensive serait « un coup dur pour les opérations humanitaires dans toute la bande de Gaza », a prévenu le Bureau des affaires humanitaires de l’ONU. L’aide internationale, strictement contrôlée par Israël, arrive au compte-goutte dans la bande de Gaza et reste très insuffisante pour répondre aux besoins des quelque 2,4 millions de Gazaouis.

“Lorsque vous avez des conflits comme celui-ci, avec tant d’émotion, où tant de choses se passent, la famine se produit”, a déclaré la directrice du PAM, Cindy McCain, selon un extrait d’une interview diffusée vendredi par NBC. A Gaza, « la famine est là, une vraie famine au nord, et qui se déplace vers le sud », dit-elle. Elle a de nouveau appelé à un et à la possibilité pour le PAM « d’avoir un accès sans entrave » à Gaza pour acheminer l’aide humanitaire.

 
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