Pas de dégâts humains cette fois, mais si l’on en croit les propos du propriétaire, Alejandro Otero, cela ne serait pas allé loin.
Un appel à la mobilisation populaire réussi
Un mystérieux objet cylindrique avait soulevé de nombreuses questions et alimenté de nombreuses théories lorsqu’il a atterri, ou plutôt s’est écrasé sur une maison en Floride, dans la ville de Naples, le 15 mars 2024.
Entre humour pince-sans-rire et colère (à peine) contenue, l’heureux propriétaire de la maison, Alejandro Otero, a publié un post sur X, cherchant en vain à contacter la NASA.
“Salut. On dirait qu’une de ces pièces a raté Fort Myers (ville de Floride, ndlr) eVous vous êtes retrouvé chez moi à Naples. J’ai traversé le toit et traversé 2 étages. J’ai failli frapper mon fils.
Pouvez-vous s’il vous plaît m’aider à entrer en contact avec la NASA ? J’ai laissé des messages et des emails sans réponse ».
Outre les dégâts matériels causés par ce genre de morceau de tôle, on perçoit à travers le message publié par Alejandro, la colère d’un père qui aurait pu perdre son enfant, s’il s’était tenu au mauvais endroit, au mauvais moment. .
Son message révèle aussi facilement son agacement face au silence de la NASA malgré ses multiples tentatives de prise de contact.
Un simple objet… ou un morceau de l’ISS dans sa maison
Grâce à cette déclaration publique, la NASA a analysé l’objet incriminé et a bien confirmé qu’il s’agissait d’un morceau de la Station spatiale internationale (ISS), détachée en 2021, et qu’il provenait même probablement d’une palette de fret de batteries vieillissantes.
Selon un article sur le site officiel de l’agence décrivant ce phénomène, le morceau de métal n’aurait pas dû s’écraser sur la Terre, mais rester en orbite autour d’elle.entre deux et quatre ans avant de brûler sans danger dans l’atmosphère »avant d’être remplacé par « batteries lithium-ion plus récentes».
Les calculs ne sont pas corrects…
La NASA aurait intérêt à repenser ses calculs, car la chute d’un objet lourd de 2 630 kilogrammes entièrement en alliage métallique (Inconel) aurait pu causer bien plus de dégâts qu’un simple trou traversant deux étages.
Selon la NASA, des analyses de la libération des débris et de leur entrée dans l’atmosphère seront étudiées par la Station spatiale, dans le but de déterminer pourquoi ces débris n’auraient pas brûlé.
Ce n’est pas la première fois que des débris de différents engins spatiaux finissent par retourner là où ils ont été conçus, plus ou moins entiers, plus ou moins brûlés. En 2022 par exemple, des débris de la fusée Longue Marche 5B, la fusée spatiale chinoise, pesant plusieurs tonnes, ont été retrouvés sur une plage des Philippines sans dégâts importants.
