“On ne peut plus cautionner des prix aussi abusifs” à l’hôpital de La Tour, défend le directeur du Groupe Mutuel – rts.ch – .

“On ne peut plus cautionner des prix aussi abusifs” à l’hôpital de La Tour, défend le directeur du Groupe Mutuel – rts.ch – .
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Après la décision du Groupe Mutuel de ne plus rembourser les hospitalisations privées et semi-privées à l’hôpital de La Tour, le directeur de l’assureur Thomas Boyer a justifié ce choix auprès de la RTS, invoquant les tarifs « abusifs » demandés par l’établissement genevois.

Les bénéficiaires d’une assurance privée ou semi-privée du Groupe Mutuel ne verront plus leurs séjours remboursés à l’hôpital de La Tour, à Meyrin (GE), a révélé ce week-end la Tribune de Genève. Invité lundi de l’émission Forum de la RTS, le directeur de la troisième caisse maladie Thomas Boyer a expliqué les raisons de cette rupture de contrat avec l’établissement genevois.

>> Relisez : Le Groupe Mutuel ne remboursera plus les séjours privés et semi-privés à l’hôpital de La Tour

“Ces derniers mois, nous avons fait plusieurs propositions de prix qui ont toutes été refusées par l’hôpital de La Tour”, a indiqué le directeur, soulignant que l’établissement propose “les tarifs les plus chers de Suisse”. Selon lui, « nous ne pouvons plus supporter des prix aussi abusifs ».

Thomas Boyer assure regretter les conséquences que cette rupture de contrat a pour les assurés concernés. « Ce n’est pas une solution optimale. Ce sont eux qui sont pris en otage par La Tour, ainsi que les médecins. Mais nous avons signé avec tous les autres établissements genevois, nos clients pourront donc être pris en charge ailleurs, dans des conditions tout aussi qualitatives», a-t-il ajouté.

Un « comportement raisonnable » attendu

Face aux accusations de pressions exercées par les assureurs sur les hôpitaux privés, le directeur du Groupe Mutuel répond qu’« il faut arrêter ce jeu de balle permanent ». « Aujourd’hui, nous avons des prix qui sont parfois abusifs et il faut corriger ça. Nous devons également nous attendre à ce que les fournisseurs de systèmes [de santé] comportement raisonnable. »

« Nous sommes conscients que nous ne pouvons pas, du jour au lendemain, demander aux fournisseurs de baisser leurs prix de 40 %. Mais les hôpitaux, qui sont déjà les plus chers de Suisse, qui demandent aussi des augmentations de prix, ne peuvent plus justifier cela», a insisté Thomas Boyer.

De son côté, le directeur de l’hôpital de La Tour a décliné l’invitation de la RTS.

Commentaires recueillis par Mehmet Gultas/iar

Suisse

 
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