La vie sur une lune de Jupiter ? La NASA dévoile une nouvelle sonde pour le savoir

La vie sur une lune de Jupiter ? La NASA dévoile une nouvelle sonde pour le savoir
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Y a-t-il de la vie sur une lune de Jupiter ?

La sonde interplanétaire Clipper, dévoilée jeudi par la NASA, doit décoller pour le savoir.

Son départ est prévu pour octobre et son voyage devrait durer plusieurs années.

Pourrait-il y avoir des signes de vie sous la surface d’une lune glacée de Jupiter ? Une question intrigante. Pour tenter de le savoir, la NASA a dévoilé, jeudi 11 avril, une sonde interplanétaire destinée à découvrir de quoi il s’agit. Baptisé Clipper et d’une valeur de cinq milliards de dollars, il doit décoller en octobre à bord d’une fusée Space X Falcon Heavy, à destination d’Europe, l’une des dizaines de lunes de Jupiter, la plus grande planète. du système solaire. Le parcours de cet appareil devrait durer un peu plus de 5 ans. Il passera par Mars, avant d’entrer en orbite autour de Jupiter puis d’Europe en 2031.

« L’une des questions fondamentales que la NASA veut comprendre est la suivante : sommes-nous seuls dans le cosmos ?, a expliqué à l’AFP Bob Pappalardo, scientifique de la mission. Si une preuve de vie était découverte, « Ce serait un grand pas en avant dans la compréhension de l’étendue de la vie dans l’univers »il ajouta.

Actuellement, l’appareil est conservé dans une pièce stérile du Jet Propulsion Laboratory de la NASA en Californie. Il n’est accessible qu’au personnel couvert de la tête aux pieds. Toutes les précautions sont prises pour que la sonde n’apporte aucun microbe terrestre en Europe. Une fois sa mission commencée, Clipper entamera une inspection détaillée de ce satellite de Jupiter, d’une taille comparable à la Lune, qui, selon les scientifiques, est recouvert d’eau gelée.

Le but de la mission ? Découvrez si les conditions seraient favorables pour y vivre

Pour réaliser au mieux cette mission, tout a été pensé dans les moindres détails : « Nous disposons d’instruments comme des caméras, des spectromètres, un magnétomètre et un radar qui peuvent… pénétrer dans la glace, rebondir sur l’eau liquide et revenir à la surface pour nous indiquer l’épaisseur de la glace et où se trouve l’eau liquide. », poursuit Bob Pappalardo. Les chefs de mission n’espèrent pas trouver de petits hommes verts barbotant. Ils recherchent des signes de vie, mais surtout s’il existe des conditions favorables en Europe.

“Si les lunes autour des planètes éloignées des étoiles pouvaient abriter la vie, alors le nombre de possibilités de présence de vie dans le système solaire, dans l’univers, augmenterait considérablement, je pense.”a estimé Jordan Evans, chef de projet pour la mission Europa Clipper.

Risques possibles de dommages pour Clipper

La mission de Clipper ne sera cependant pas de tout repos. En raison d’un puissant champ de rayonnement qui englobe le satellite naturel de Jupiter, celui-ci pourrait endommager les instruments de la sonde qui recevra l’équivalent de 100 000 radiographies pulmonaires à chaque boucle autour de son objectif. En raison de la distance, ses données mettront environ 45 minutes pour arriver à la station de contrôle et malgré ses énormes panneaux solaires qui se déploieront une fois dans l’espace, il sera difficile de maintenir Clipper en service, selon Jordan Evans.

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« Près de la Terre, ils pourraient alimenter 20 maisons en continu. Et près de Jupiter, juste quelques ampoules et petits appareils électroménagers. ». Un problème qui est lié à la distance de la planète au Soleil, explique le chef de projet de la mission Europa Clipper.

La planification de cette mission a débuté à la fin des années 1990 et devrait s’achever vers 2034, soit plus de 40 ans plus tard. Cela se produira lorsque Clipper aura atteint la fin de sa durée de vie utile. La dernière étape de la sonde sera de s’écraser sur une lune de Jupiter, a déclaré Tim Larson, chef adjoint du projet. “Lorsque nous aurons terminé la mission scientifique, la façon d’y mettre fin est de s’écraser sur l’un des autres corps (célestes) du système jovien disponible pour l’appareil.”, a-t-il conclu. Pour le moment, la NASA envisage de précipiter la sonde contre Ganymède, le plus gros satellite naturel de Jupiter, a indiqué le responsable adjoint du projet.


Charlotte DIRY avec l’AFP

 
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