Privés du rêve de faire Compostelle à cause d’un cancer, ils voyageront à travers… une coquille – Édition du soir Ouest-France – .

Privés du rêve de faire Compostelle à cause d’un cancer, ils voyageront à travers… une coquille – Édition du soir Ouest-France – .
Privés du rêve de faire Compostelle à cause d’un cancer, ils voyageront à travers… une coquille – Édition du soir Ouest-France – .

Sarah et Gabin sont cousins. Leur rêve est de parcourir le GR65 jusqu’à Saint-Jacques de Compostelle. À cause d’un cancer, leur projet est retardé, mais ils ont trouvé un moyen de voyager… à travers une coquille qui fera le voyage à leur place. Explications.

Fouler les graviers du célèbre chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle fait rêver de nombreux sportifs, pratiquants ou simplement randonneurs curieux. C’est justement celui de Sarah Dauphin, 18 ans, et Gabin Garde, 15 ans. Habitants lorrains, ils sont habitués aux panoramas ruraux et aux paysages sauvages. « Cela fait maintenant deux ans que nous partons tous les deux en randonnée dans les Vosges. » Ils attendaient que Sarah atteigne l’âge de la majorité pour se lancer dans la réalisation de leur rêve. Jusqu’à présent, ils ne pouvaient pas s’aventurer partout.

Cette année était censée être une bonne année. “Nous avons dû partir une semaine avec nos grands-parents pour la mise à l’eau, puis continuer le pèlerinage seuls, jusqu’à Compostelle”, » racontent les deux apprentis randonneurs.

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lymphome de Hodgkin

Mais un point noir assombrit le tableau : la maladie. “Il y a deux mois, on m’a diagnostiqué un cancer” murmure la jeune fille. Le lymphome de Hodgkin pour être précis. Ce syndrome s’accompagne, dans certains cas, d’une perte de poids, de fatigue, de sueurs nocturnes, de fièvre et de démangeaisons. Il s’avère qu’il s’agit d’une hémopathie lymphoïde, dont le pronostic est plutôt favorable, selon un rapport de l’Institut national du cancer. Autrement dit, Sarah a de bonnes chances de s’en sortir assez rapidement. Le départ n’est donc pas annulé, mais reporté. À l’année prochaine.

Une coque de randonnée

En attendant, ils décident « faire partir une coquille Saint-Jacques chez nous, la parcourir ». L’année dernière, ils emportaient parfois avec eux un petit caillou, “comme ça, pour rire”et avait promis de faire de même sur le chemin de ce pèlerinage mythique. « On aurait quand même pu choisir une pierre, mais comme c’est Compostelle, on a préféré un coquillage ! » plaisantent les cousins. Les deux partenaires ont donc lancé l’initiative sur une page Facebook. Une page créée pour parler du projet, et pour que les personnes qui y participent puissent « envoyez-nous des nouvelles et des photos ». Et la sauce prend. Leur publication est likée par 70 internautes, et partagée 90 fois sur le réseau social. Grâce à quoi, la relique, retrouvée « au bord de la mer, il y a bien longtemps » a été soigneusement confié à un pèlerin pour l’accompagner dans les premiers kilomètres.

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Ce pèlerin est François Marchal, un Lorrain qui envisageait de s’embarquer sur les routes escarpées du GR65, au départ du Puy-en-Velay (Haute-Loire). Mais il n’ira pas jusqu’au bout. Son objectif : trouver un autre voyageur à qui donner la précieuse amulette, avant de revenir. L’histoire épique de l’obus a commencé vendredi 26 avril dernier. « Au moment où nous parlons, elle a déjà parcouru 56 kilomètres ! » Un petit voyage sympa pour un coquillage. “Espérons qu’elle ira jusqu’au bout !” »

 
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