Le Real Madrid a assuré lundi qu’il participerait bel et bien à la Coupe du monde des clubs de la FIFA, après que des déclarations de son entraîneur Carlo Ancelotti aient été, selon ce dernier, mal interprétées.
“A aucun moment” la participation du Real Madrid “à la nouvelle Coupe du Monde des Clubs, qui sera organisée par la FIFA lors de la prochaine saison 2024/2025, n’a été remise en cause”, assure le club dans un communiqué. , qui vient de remporter sa quinzième Ligue des Champions. Le club participera donc “comme prévu, à cette compétition officielle que nous aborderons avec fierté et avec le plus grand enthousiasme pour que nos millions de supporters à travers le monde se mettent à rêver d’un nouveau titre”, ajoute-t-il.
Dans un message séparé publié sur le réseau social Le Giornale. “La possibilité de disputer un tel tournoi est l’opportunité de continuer à lutter pour de gros trophées avec le Real Madrid”, assure le technicien italien dans ce court message.
Dans son entretien avec Le Giornale, publié lundi matin, Carlo Ancelotti semblait néanmoins catégorique sur son refus de participer à ce nouveau tournoi, sur fond de critiques sur le calendrier imposé aux joueurs. “Un seul match du Real Madrid vaut 20 millions d’euros et la FIFA veut nous donner cette somme pour toute la Coupe. Négatif. Comme nous, d’autres clubs refuseront l’invitation”, a-t-il expliqué. « La FIFA peut l’oublier. Les footballeurs et les clubs ne participeront pas à ce tournoi », a-t-il ajouté.
La première édition de la Coupe du monde des clubs de la FIFA – qui réunira 32 des meilleures équipes du monde – est prévue du 15 juin au 13 juillet 2025 aux États-Unis. Mais cette compétition suscite des critiques depuis plusieurs mois en raison de l’augmentation de la charge de travail des joueurs et des risques pour leur santé.
En mai, l’Association mondiale des ligues de football et la Fifpro, le syndicat mondial des joueurs, ont appelé l’instance internationale à revoir le calendrier des compétitions, sous peine d’engager des poursuites judiciaires. Ils affirment que le calendrier des compétitions de football est désormais « au-delà de la saturation ».
