Le 6 décembre 2021, on apprenait la disparition d’un monument du cinéma français, décédé à l’âge de 88 ans. Et la popularité de celui qui était surnommé «Bébel» n’était plus à faire ! Repéré par Jean-Luc Godard, Jean-Paul Belmondo a notamment fait décoller sa carrière au cinéma grâce au film Essoufflé, qui fut un immense triomphe dès sa sortie en 1960. Il apparut ensuite dans un grand nombre de longs métrages à succès dont L’homme de Rio (réalisé par Philippe de Broca). Cependant, certains films n’ont pas remporté autant de lauriers. C’est notamment le cas du film réalisé par Jacques Deray, intitulé Le Solitaire. Ce thriller, diffusé ce mardi 1er octobre 2024, à 21h19, sur C8, ne fait pas vraiment la fierté de son acteur principal. On vous explique pourquoi.
Le solitaire : de quoi parle le film avec Jean-Paul Belmondo ?
Le solitaire est un film policier retraçant l’histoire d’une vengeance. Le commissaire Stan Jalard (joué Jean-Paul Belmondo), ainsi que son ami et inspecteur adjoint Simon Lecache (joué par Michel Creton), envisagent de quitter la police pour mener une vie paisible aux Antilles. Malheureusement, Simon est abattu dans une boîte de nuit par l’ennemi public numéro 1, un certain Schneider (Jean-Pierre Malo)… Stan se retrouve donc chargé d’élever le fils de son défunt ami, un garçon de 10 ans prénommé Christian (Franck Ayas). L’homme jure de venger la mort de son ami et se lance dans une chasse sans merci.
Pourquoi Jean-Paul Belmondo n’a-t-il pas vraiment aimé Le Solitaire ?
Les années 1980 marquent un tournant dans la carrière de Jean-Paul Belmondo. En effet, c’est une période où l’acteur est moins présent au cinéma. Par ailleurs, un accident sur le tournage du film Tenir bon en 1985, il le pousse à arrêter de réaliser ses propres cascades. Ce changement est loin d’être anodin pour un acteur qui, pendant des années, n’a quasiment jamais eu recours à des cascadeurs… Finalement, le film Le solitaire C’est une petite gifle pour l’acteur, puisqu’il a attiré moins d’un million de visiteurs en salles. Avec un peu plus de 900 000 entrées, c’est une première depuis 1963 pour Jean-Paul Belmondo, habitué à avoir plus de succès. A ce sujet, le comédien reconnaissait en 2009, lorsque Gilles Durieux réalisait sa biographie : «Solitaire était un thriller de trop. J’en avais marre et le public aussi.“