Code professionnel | Plus de pouvoirs pour les pharmaciens et les professionnels de santé

Code professionnel | Plus de pouvoirs pour les pharmaciens et les professionnels de santé
Code professionnel | Plus de pouvoirs pour les pharmaciens et les professionnels de santé

(Québec) Sonia LeBel dépoussière le Code des professions : les professionnels de la santé, comme les infirmières et les psychologues, pourront désormais poser un diagnostic de santé mentale et les pharmaciens auront plus de pouvoirs pour prescrire et prolonger les ordonnances.

La présidente du Conseil du Trésor Sonia LeBel a déposé mardi au Salon Bleu un projet de loi visant à modifier le Code des professions pour la modernisation du système professionnel et l’élargissement de certaines pratiques professionnelles dans le domaine de la santé et des services sociaux.

Le texte législatif donne notamment plus de pouvoirs aux pharmaciens. Le projet de loi 67 revoit le champ d’exercice des pharmaciens et les activités qui leur sont réservées, notamment la prescription de médicaments et la prolongation d’ordonnances. Il confère également au conseil d’administration de l’Ordre des pharmaciens du Québec le pouvoir d’encadrer certaines activités par règlement.

Le projet de loi élargit également le bassin de professionnels de la santé pouvant poser un diagnostic de santé mentale. La législation prévoit de modifier la loi sur les infirmières pour leur permettre de « diagnostiquer les troubles mentaux, à l’exception de la déficience intellectuelle ».

La facture de Mmoi Lebel assouplit également le Code des professions. Il permet notamment la délivrance d’autorisations spéciales dans des situations d’urgence pour exercer des activités professionnelles, comme lors de la pandémie lorsque des infirmières à la retraite ont obtenu des permis spéciaux pour vacciner. Le texte législatif autorise également des arrêtés pour mettre en œuvre des projets pilotes.

Le projet de loi du ministre LeBel constitue la première étape d’un projet plus vaste lancé il y a un an. Sonia LeBel a consulté les 46 ordres professionnels afin d’établir des solutions possibles pour les assouplir. L’objectif est aussi de s’ajuster aux réalités d’aujourd’hui alors que le système professionnel n’a pas été revu en profondeur depuis 50 ans.

Son plan était alors divisé en trois parties :

  • Allègement réglementaire : Permettre aux ordres professionnels d’adopter certains règlements en conformité avec les orientations de l’Office des professions.
  • Modernisation du Code des professions : Revoir plusieurs paramètres régissant les ordres, tels que la gouvernance, l’admission et le régime disciplinaire.
  • Expansion des métiers : Pour réussir le déploiement du Plan Santé, permettre par exemple à certains professionnels d’offrir plus de services à la population.

Son intention est de donner les pouvoirs nécessaires à l’Office des professions pour « qu’il puisse pleinement assurer son rôle de protecteur » du public et offrir aux ordres professionnels « une plus grande flexibilité réglementaire », a-t-elle expliqué en entrevue avec -cet automne.

« Je veux pouvoir identifier des gains rapides avec eux. Y a-t-il des changements législatifs que je peux apporter pour leur permettre d’être plus agiles dans leur rôle ? », a-t-elle illustré.

En 2020, le gouvernement Legault a légiféré pour donner aux pharmaciens le pouvoir de prescrire certains médicaments en cas d’urgence et d’administrer des vaccins. Le projet de loi a été adopté à toute vitesse alors que la première vague de la pandémie déferlait sur le Québec. Un deuxième texte législatif avait également le même objectif, mais pour les infirmières praticiennes spécialisées (IPS).

 
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