Le procès opposant la Fédération algérienne de football (FAF) à l’USM Alger à la Confédération africaine de football (CAF), à la Fédération royale marocaine de football (FRMF) et à la RS Berkane se poursuit sans relâche.
Au moment où la CAF décidait de programmer la finale entre RS Berkane et Zamalek SC le 12 mai, le champion en titre, l’USM Alger, décidait de contrer cette décision, en déposant une plainte au niveau du Tribunal arbitral. du sport (TAS), dans les prochaines heures. La question est de savoir si cela aura réellement un impact sur les décisions prises récemment par la CAF ? Rien n’est assuré pour les Algériens, sauf que le club algérien a décidé de s’opposer à son exclusion de la Coupe de la CAF (éliminé sans disputer les deux matches de demi-finale) et demande que la compétition soit gelée jusqu’à ce que le dossier soit traité et que le TAS a rendu son verdict final. Une demande qui risque de ne pas aboutir en raison des procédures du dossier, qui ne cesse de faire l’actualité.
Les Algériens s’appuient sur plusieurs articles de loi
Les usmistes refusent d’abdiquer et laissent les responsables de l’instance africaine bafouer les règlements sans réagir. La plainte des Rouge et Noir s’appuie sur un ensemble d’articles juridiques régissant les compétitions interclubs de la Confédération africaine de football (CAF). La plainte déposée par l’USM Alger et la FAF, contre le maillot de la RS Berkane lors du match aller de la demi-finale de la Coupe de la Confédération de la CAF, apporte la circonstance impérieuse à l’équipe marocaine, conformément à l’article 16 du chapitre 11 du Code de la concurrence. Cet article précise que le retrait d’une équipe du match entraînera sa perte du match et son exclusion de la compétition. L’équipe du RS Berkane n’a pas été confrontée à un cas de force majeure qui l’empêcherait de disputer le match aller, sachant que le club algérien lui avait fourni des maillots de rechange.
La CAF n’a pas respecté son règlement
Ces maillots ont été approuvés par l’Egyptien Imad Shenouda, chef de la commission des compétitions de la CAF, et son approbation a été envoyée par courrier électronique. L’USMA s’appuie également sur l’article 7 du chapitre 6 du droit de la concurrence qui stipule que l’équipe visiteuse doit apporter deux types de maillots, le premier avec publicité et le second sans publicité, tandis que l’article 6 du chapitre 6 stipule que l’équipe visiteuse doit respecter les lois du pays hôte concernant la publicité sur les maillots. “Avant les matches de groupe, la publicité est autorisée sur les maillots des joueurs, à condition qu’elle soit conforme aux lois du pays et au code vestimentaire de la CAF.”
Le temps joue contre les usmistes
L’article 2, paragraphe 1 du règlement de la CAF impose également aux membres de la CAF de respecter les lois de l’International Football Association Board (IFAB), l’organe législatif chargé des lois sur le football, qui prévoit dans son article 4, chapitre 5, interdire aux équipes de placer des images. , des slogans ou des écrits sur les maillots des joueurs avec une dimension politique évidente. Même les lois sur les compétitions interclubs interdisent l’hymne national à l’article 17, chapitre 13, paragraphe 9, et tout club qui enfreint cette loi se verra infliger une amende de 10 000 $. Les dirigeants usmistes souhaitent que le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) examine la plainte de l’équipe algérienne et la décision de geler la finale de la compétition, dans la mesure où la plainte est liée à l’aspect sportif, alors que la FAF a déposé une plainte plainte contre les maillots, qui a conduit le TAS à refuser de geler la compétition.
