Samedi 4 janvier, le maire de Montpellier et le préfet de l’Hérault ont porté plainte pour « incitation à la haine », suite à la vidéo d’un influenceur d’origine algérienne qui appelait au meurtre de manifestants mobilisés le 1er janvier contre le régime algérien. Le parquet vient de confier l’enquête au commissariat de la ville.
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«Tue-le, laisse-le souffrir », c’est en ces termes glaçants qu’un influenceur d’origine algérienne, résidant à Montpellier, interpelle ses compatriotes dans une vidéo publiée il y a trois jours sur le réseau social le 1er janvier contre le régime algérien.
Interrogé par les internautes à propos de cette vidéo, lee maire de Montpellier, Michaël Delafosse, a saisi la justice samedi 4 janvier, expliquant sur le même réseau social :
“L’incitation à la haine est un délit, à ce titre, il n’y a aucun doute sur cette vidéo, je fais une déclaration au titre de l’article 40 du Code pénal auprès de l’autorité judiciaire de Montpellier.“
Le préfet de l’Hérault lui a emboîté le pas, faisant la même démarche devant la justice contre cet influenceur dit « Doualemn ».
De quel acte : le Le parquet a annoncé ce dimanche, dans un communiqué à la rédaction de France 3 Occitanie, avoir “A immédiatement déféré le commissariat de Montpellier pour une enquête du chef de provocation publique et directe et sans suite pour commettre un délit.”
Des investigations sont en cours, selon Moune Mercan, substitut du procureur de la République près le tribunal judiciaire de Montpellier.