« Ce n’était pas une décision facile à prendre… » Barry Maddocks revient sur son départ du SU Agen en fin de saison

« Ce n’était pas une décision facile à prendre… » Barry Maddocks revient sur son départ du SU Agen en fin de saison
« Ce n’était pas une décision facile à prendre… » Barry Maddocks revient sur son départ du SU Agen en fin de saison

l’essentiel
Suite à l’annonce, à la pause, de son départ du SU Agen en fin de saison, le Gallois s’exprime et en dévoile les raisons, évoquant également son avenir proche loin du Lot-et-Garonne.

« Oui, je vais quitter le club. » Barry Maddocks l’a confirmé ce lundi. Au lendemain de la reprise, le Gallois annonçait lui-même son départ du SUA en fin de saison, deux ans après son arrivée en provenance de Biarritz. L’entraîneur des trois-quarts joue la transparence afin de faire taire les rumeurs qui circulent partout à propos de son cas.

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“Le club avait besoin d’une réponse rapide, et nous avons accepté de parvenir à cette solution”, explique Maddocks, désireux de prendre son temps. « Je n’ai pas encore décidé de mon avenir et je me donne le temps d’y réfléchir. » Pourtant, le SUA avait l’envie de poursuivre l’aventure avec le Britannique.

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« On avait construit avec lui, et on lui a fait une offre à moyen terme, mais c’est le lot du haut niveau. Le plus important est que le départ de Barry se fasse sans conflit, comme celui de Martin Devergie. Ce n’est pas lié au projet, ni à l’humain. Il n’y a pas de problème », ajoute Sébastien Calvet.

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“C’est mieux cette année que l’année dernière”

La fin prématurée de cette aventure laisse Barry Maddocks avec des « regrets ». « Ce n’était pas une décision facile à prendre. C’était même très difficile. Il y avait beaucoup de bonnes personnes au club, que ce soit Jean-François Fonteneau, Thomas Léger, mais aussi le staff », note le Gallois, remerciant tout le monde pour « cette très bonne expérience ».

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« Séb’, Dave Ryan, Rémi Vaquin, Adel Fellah… Je venais d’un club où il y avait beaucoup d’anglophones. Ici, il n’y a que des Français. Cela m’a poussé à travailler mon français. C’était un travail très difficile, mais je leur en suis reconnaissant. » Avec Bernard Goutta, puis Ryan et Calvet, Maddocks aura eu trois head coachs en deux ans.

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Avec eux, il avoue aussi avoir mis « un peu de temps » pour développer sa méthode offensive. « Cela ne peut pas se faire en six mois… Cela prend évidemment du temps, et c’est mieux cette année que l’année dernière. Notre attaque est bien meilleure. »

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Ainsi, lorsqu’il s’agit de formuler ses vœux pour l’année à venir, le Gallois se veut encore une fois très clair. « J’aimerais jouer la finale. L’équipe est suffisamment forte pour figurer dans le top 6. » Ce serait une bonne façon de terminer cette aventure en beauté.

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Avant de vous lancer dans un autre défi ? Le nom de Nice, où se trouve Jean-Baptiste Aldigé, circule largement, mais l’entraîneur des trois-quarts d’Agen dément tout accord et n’évoque que des « choses possibles ». « Rien n’est fait. J’ai plusieurs options. Je prendrai le temps de réfléchir et de choisir. Peut-être que j’aurai encore d’autres opportunités… »

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Un avenir qui se situera donc loin du Lot-et-Garonne, ce qui contrarie Sébastien Calvet. « Jean-François Fonteneau m’a dit de faire l’effort de rencontrer le staff de l’année dernière. Avec Barry, j’ai fait la connaissance d’un homme remarquable. On va perdre un élément important et une belle personne», regrette le Tarn-et-Garonnais, désormais à la recherche de son successeur. « C’est embêtant, car on aurait été dans la continuité avec Barry. Mais nous nous adaptons et je ne m’inquiète pas de notre capacité à trouver un remplaçant. »

 
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