Marius et Milan, les musiciens du groupe nîmois RosebuD, publient un nouvel EP, aux mélodies pop et instrumentations alternatives.
“On se cherchait, on a trouvé ce qu’on voulait”expliquent Milan et Marius, du groupe RosebuD. Les musiciens se sont rencontrés en 2018 au lycée de Nîmes. “Et on a commencé à faire de la musique très vite après”, se souviennent-ils, d’abord dans une veine pop. Aujourd’hui, ils sortent un nouvel EP Fantômes et marguerites. “Nous partons de zéro et nous considérons cet EP comme notre premier projet”continuent les musiciens.
« On joue avec les codes de la pop et avec plein de genres. Nous voulions prendre du recul, manipuler le son, le twister pour en faire quelque chose de plus alternatif »expliquent les artistes, récemment demi-finalistes du Festival Tremplin du Rose, du festival Big Flo et Oli de Toulouse.
« On repart de zéro »
De la pop, ils ont gardé une ligne mélodique avant-gardiste, mais l’instrumentation prend d’autres détours. Les titres du projet cultivent cette envie d’expérimenter, nourrie par la musique anglo-saxonne. Le refrain de Margueritesle rythme dansant de Les avionsl’atmosphère contemplative de Remèdela finale rock de Chimères… Le duo a travaillé sur la réalisation de chaque titre, avec l’envie d’une musique accessible et qui leur ressemble. Milan et Marius souhaitent garder une certaine forme de fraîcheur. « On considère que ce sont deux grands enfants qui ont réalisé cet EP. On plaisante, mais il y a une part de vérité. Nous voulons maintenir cet état d’esprit pour ne pas finir comme Citizen Kane seul dans son manoir”ils poursuivent en référence au film d’Orson Welles, qui donne son nom au groupe.
Distribués par le label indépendant Banzai Lab, ils livrent également des textes, désormais uniquement en anglais, qui s’éloignent de la réalité. « Je prends tout et ce n’est pas grave si je ne comprends pas. Je préfère la contemplation aux maux de têteprécise Milan. Ce n’est pas parce qu’on ne comprend pas que ça nous empêche de marcher.
