Avocat aux opinions controversées, notamment sur les vaccins et la santé publique, Kennedy Jr. est connu pour ses positions vaccino-sceptiques et pour relayer les théories du complot, allant jusqu’à affirmer que le Covid a été inventé et que l’eau du robinet pourrait provoquer des transformations sexuelles.
Cette vision anti-scientifique pourrait s’avérer déstabilisante pour les relations scientifiques et médicales des États-Unis avec les autres nations, tout en offrant indirectement des perspectives à des pays comme le Maroc cherchant à se positionner dans le secteur de la santé mondialisé.
Historiquement, des échanges entre les systèmes de santé marocain et américain ont existé, bien que peu marqués par les visites officielles des ministres américains de la santé au Maroc.
Un rapprochement structuré avec les États-Unis, inspiré par les innovations de leur système de santé, pourrait cependant apporter des avantages significatifs.
En effet, le Maroc pourrait gagner à intégrer davantage les bonnes pratiques américaines, notamment dans les domaines de la recherche médicale, de la gestion hospitalière et de la formation des professionnels de santé.
Le système de santé américain, malgré sa complexité et ses coûts élevés, est l’un des plus avancés en termes de recherche, de technologie et de médecine de pointe.
S’en inspirer permettrait au Maroc de moderniser ses infrastructures, d’améliorer les compétences de ses médecins et d’introduire des approches innovantes en matière de médecine personnalisée et numérique.
En outre, une collaboration accrue dans les domaines pharmaceutique et biotechnologique pourrait offrir de nouvelles opportunités économiques et médicales.
Avec la nomination de Kennedy Jr., la France y voit également une opportunité de capter les talents américains de la recherche et de la santé, d’autant que les discours anti-vaccin et complotistes du nouveau ministre risquent de créer un climat de méfiance dans le pays. dans les milieux scientifiques américains.
Le Maroc, bien qu’à une échelle différente, pourrait également bénéficier de cet exode potentiel de talents, en misant sur des partenariats ciblés.
Bref, la nomination de Robert F. Kennedy Jr. constitue un défi et une opportunité pour les pays qui aspirent à revitaliser leurs systèmes de santé.
Pour le Maroc, une stratégie de coopération active pourrait renforcer son secteur de la santé, accélérer l’innovation médicale et lui permettre de se rapprocher des standards internationaux.
Cette situation souligne l’importance d’une politique de santé marocaine proactive et tournée vers l’international, pour saisir ce qui pourrait être une période de redéfinition des relations sanitaires mondiales.