L’épidémie de choléra à Mayotte a provoqué un premier décès, un enfant de 3 ans

L’épidémie de choléra à Mayotte a provoqué un premier décès, un enfant de 3 ans
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L’épidémie de choléra à Mayotte a provoqué un premier décès, un enfant de 3 ans, dans la commune de Koungou, ont annoncé mercredi 8 mai la préfecture et l’Agence régionale de santé (ARS). “Un premier enfant est mort aujourd’hui”ils écrivent dans un communiqué de presse commun. « L’enfant vivait dans le quartier de Koungou où plusieurs cas de choléra avaient été recensés ces dernières semaines »ils rapportent.

« Les équipes d’intervention se sont rendues sur place pour soigner les proches de l’enfant »ajoute la préfecture, assurant que les autorités étaient « pleinement mobilisé dans la lutte contre le choléra sur le territoire ».

Ce premier cas mortel intervient à la veille de la visite du ministre de la Santé, Frédéric Valletoux, sur cette île de l’océan Indien, prévue depuis plusieurs jours.

Deux jours après la confirmation des trois premiers cas autochtones de choléra à Mayotte, la préfecture et l’ARS ont annoncé le 28 avril que le nombre total de cas sur l’île s’élevait désormais à vingt-six, précisant qu’un nouveau « unité de choléra » a été ouvert dans un centre médical.

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« Au vu de la situation, et afin d’assurer la prise en charge de tous les malades, l’Agence Régionale de Santé et le centre hospitalier de Mayotte ont pris la décision d’ouvrir dès aujourd’hui une deuxième unité choléra », au sein du centre médical de référence de Dzoumogné. La première unité, capable d’accueillir au maximum quatorze personnes au sein du centre hospitalier de Mayotte, ne peut plus accueillir de nouveaux patients.

Le 26 avril, les trois premiers cas de choléra indigène ont été identifiés à Koungou, au nord de Mamoudzou. Jusque-là, dix cas importés avaient été enregistrés depuis la mi-mars parmi des personnes arrivant notamment des Comores voisines. Afin de contenir et réduire le risque dans la commune de Koungou, l’ARS a renforcé ses interventions sur le terrain et créé un centre de dépistage et d’orientation. « Des opérations de vaccination sont également organisées sur le terrain »précise l’agence sanitaire, qui poursuit, parallèlement, ses descentes sanitaires afin d’assurer une large diffusion des recommandations et d’orienter les personnes vers les dispositifs de vaccination et de dépistage.

Le choléra, une maladie bactérienne qui peut provoquer une diarrhée aiguë et entraîner la mort par déshydratation en un à trois jours, se transmet par l’eau ou les aliments contaminés. Il existe des vaccins et des traitements efficaces. Un protocole élaboré en février pour prévenir la propagation de la maladie prévoit la désinfection du domicile du patient, l’identification et le traitement des cas contacts et la vaccination. “en anneaux”en élargissant progressivement la zone concernée autour du domicile du malade atteint de choléra.

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Le Monde avec l’AFP

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