En chute libre, Trudeau se comporte comme un rat pris dans un coin, mais Poilievre résiste

En chute libre, Trudeau se comporte comme un rat pris dans un coin, mais Poilievre résiste
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C’était un de ces jours où on avait l’impression que ça allait exploser à la Chambre des communes. Trudeau qualifie Poilievre de « veule » Poilievre répondant que Trudeau était fou (farfelu).

Sur une échelle de 1 à 10 pour les insultes personnelles, disons que c’était 2,5, sur 10 dans les deux cas.

Mais ce qui s’est passé à la suite de cet échange de mardi marquera les esprits des observateurs qui connaissent l’intérieur de nos institutions parlementaires.

Attaque contre nos institutions démocratiques

Trudeau se bat désespérément alors qu’il traîne Poilievre de 20 % dans les sondages.

Ses attaques « spontanées » de mardi ont en fait été lues sur une feuille de papier qu’il tenait à la main et qui semblait trembler.

Poilievre n’avait pas besoin d’une feuille de papier. Ses réponses cinglantes se sont fait sentir.

Le chef conservateur a posé une série de questions sur la politique de Trudeau par laquelle il a décriminalisé les drogues, notamment l’héroïne, le crack et le fentanyl, en Colombie-Britannique, dans l’espoir d’y mettre un terme à la crise de la drogue. les opioïdes.

Cependant, la politique de Trudeau est un échec lamentable et au lieu de réagir, le premier ministre a attaqué Poilievre pour avoir rencontré des étrangers lors d’une récente tournée.

Sentant la soupe chaude pour son patron, le président de la Chambre, Greg Fergus, a décidé de monter sur le ring et de donner un coup de poing à l’adversaire de Trudeau.

Neutralité de l’arbitre

Ce qu’a fait le président Fergus, en expulsant sans ménagement le chef de l’opposition officielle, Pierre Poilievre, démontre qu’il n’est tout simplement pas capable d’occuper ce poste de manière neutre.

Rappelons que son prédécesseur à la présidence, le libéral Anthony Rota, a été contraint de démissionner après avoir fièrement présenté un ancien soldat nazi lors de la visite du président ukrainien Zelensky à Ottawa ! Il y a des erreurs qui ne peuvent être pardonnées…

Peu de temps après cette bévue monumentale, Greg Fergus a été choisi comme président de la Chambre, par le vote de ses pairs.

Je connais Fergus et, même si je le reconnais comme un homme compétent, je sais aussi qu’il est un libéral très partisan.

Presque immédiatement, Fergus s’est impliqué dans une escapade qui a failli lui coûter son emploi.

Libéral et partisan

En effet, sans égard à son strict devoir de neutralité, Fergus avait tourné une vidéo politique partisane pour un ami du Parti libéral en Ontario, vêtu de sa toge officielle et dans ses locaux officiels.

Déjà, de nombreuses voix s’étaient élevées pour réclamer sa démission.

J’ai soutenu que c’était une erreur, grave certes, mais de débutant.

Je pensais que Fergus méritait une autre chance. Ses actions récentes me prouvent le contraire.

En expulsant Poilievre de la Chambre comme il l’a fait, Fergus a prouvé qu’il agit toujours en tant que politicien partisan.

Les conservateurs et le Bloc ont retiré leur confiance à Fergus. Reste à savoir si le NPD aidera encore une fois Trudeau, cette fois-ci, en gardant en place un arbitre qui porte sous sa toge le pull rouge des libéraux.

 
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