Dans le Calvados, un radar s’est dégradé quelques heures après son installation

UN radar de chantier a été dégradé quelques heures seulement après son installation, sur la commune de Croisilles (Calvados). Il a été positionné vers 14 heures, mais les riverains et les automobilistes ont eu la surprise de le retrouver tagué peu après.

Marqué avec de la peinture en aérosol

Ce dispositif, destiné à surveiller la vitesse des véhicules circulant sur la D562 dans le centre-ville de Croisilles, où se trouve le la vitesse est limitée à 50 km/ha été pris pour cible par un ou plusieurs individus qui l’ont peint à la bombe.

Ce radar était localisé depuis plusieurs semaines au centre de Thury-Harcourt, à quelques kilomètres de là. Elle avait déjà été dégradée peu après son installation.

Il faut savoir que c’est la Préfecture et la direction des routes du Département qui décident où seront installés les radars.

Pas l’emplacement souhaité par le maire

Une demande a été déposée pour l’installation d’un radar sur la route reliant Croisilles à Fours à Chaux, en raison de sa dangerosité avérée.

Elle ajoute : « Finalement, la commande a été transformée en un radar de chantier qui sera déplacé entre Clécy et Boulon. »

Élisabeth Mailloux s’est opposé à cet emplacementmême si elle mentionne que « cette zone est également sujette aux accidents ».

A quelle vitesse doit-on rouler ?

Outre les différences sur le choix de l’emplacement, préoccupations concernant le fonctionnement du radar ont également été soulevées.

Le radar clignote dans les deux sens au-dessus de 50 km/h. Cependant, un problème est apparu, car le Département a placé, en même temps que le dispositif, des panneaux de limitation de 30 km/h, devant et derrière un terre-plein en construction, en plein milieu de la D562, juste au niveau du radar.

Cet incident soulève des questions sur la sécurité routière et sur l’efficacité des mesures prises pour la réguler.

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