Un nouveau prélèvement d’eau pour la mise en bouteille fait débat dans le Puy-de-Dôme

Un nouveau prélèvement d’eau pour la mise en bouteille fait débat dans le Puy-de-Dôme
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Les habitants de Murat-le-Quaire (Puy-de-Dôme) ont jusqu’au 15 mai pour s’exprimer lors d’une enquête publique : pour ou contre le projet de prélèvement d’eau pour mise en bouteille dans le quartier de la Paillère. Des bouteilles qui seront revendues dans les centres Leclerc, comme c’est déjà le cas pour les sources situées sur la commune de Laqueuille, où 350 millions de litres d’eau sont prélevés chaque année.

C’est dans ce quartier de La Paillère, sur les hauteurs de Murat-le-Quaire (Puy-de-Dôme) que l’eau pourrait être prélevée par la société Aquamark, filiale du groupe Leclerc. Une nouvelle Source déjà approuvée et défendue par Jean-Marc Boyer, sénateur (LR) du Puy-de-Dôme : « Je ne suis pas sur un sujet idéologique, sur ce projet. Nous sommes plutôt sur un sujet d’aménagement du territoire, sur les priorités et les besoins du territoire. Ces besoins permettront de satisfaire 4 priorités : l’approvisionnement en eau potable, la qualité du plan d’eau, la continuité hydrologique du cours d’eau et le service aux riverains et aux agriculteurs, qui me semble essentiel. »

Ces échantillons d’eau de Source ne sont pas nouveaux : trois forages ont été réalisés depuis 2005 dans le secteur de Laqueuille. A l’époque, Edouard Leclerc était venu personnellement inaugurer l’usine Aquamark : « L’eau est importante. Elle n’est pas inépuisable mais ce n’est pas une ressource menacée comme le pétrole. Il n’y a aucun risque de manquer d’eau dans un pays tempéré. » Depuis, les épisodes de sécheresse se sont multipliés et les ressources en eau sont devenues limitées.

Aujourd’hui, dans l’usine, près de 350 millions de litres d’eau sont mis en bouteille chaque année. La nouvelle Source de Murat-le-Quaire permettrait de mettre en bouteille jusqu’à 175 millions de litres. Certaines associations sont concernées et alertes, comme Jean-Pierre Wauquier, membre de l’association H2O : « Lorsque nous prélevons des échantillons dans les nappes phréatiques, nous réduisons le débit dans toutes les zones en aval. Il y a le problème local mais aussi le problème plus global. Aujourd’hui, la pollution plastique tue les écosystèmes. » Une enquête publique est en cours à Murat-le-Quaire. Cela dure jusqu’au 15 mai.

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