Là “reconquête symbolique” de cette dent creuse avait déjà été initiée depuis l’année dernière. Sur cette parcelle de 275 m², située sur le terrain des immeubles effondrés le 5 novembre 2018 lors du drame de la rue d’Aubagne, la Ville avait lancé, en concertation avec les familles des huit victimes, un projet de lieu ressource accessible à tous, intergénérationnel, évolutif, doté d’une cour paysagée, respectant la mémoire des lieux, cet espace hybride entamera une nouvelle étape pour préparer l’avenir du quartier.
Un dessin du projet bientôt présenté
La Ville avait déjà confié les études du projet à la Société publique locale d’aménagement d’intérêt national Aix-Marseille Provence (SPLA-IN AMP) ; elle poursuit aujourd’hui cette convention en lui déléguant la réalisation des travaux, pour un budget de 1,2 million d’euros (hors taxes). “Elle était déjà présente sur la définition technique, puis sur le comité de sélection, l’entreprise publique poursuit donc la maîtrise d’œuvre», insiste la maire (GRS) des 1er et 7e arrondissements, Sophie Camard, annonçant que la conception définitive du projet «sera bientôt présenté au public« .
Ce nouvel équipement comportera certainement un étage. “Mais nous sommes encore incertains quant au bâtiment situé au numéro 69. Sera-t-il démoli ? Ou réhabilité ? Rien n’est certain aujourd’hui, c’est pourquoi ce bâtiment de ressources pourrait évoluer soit en hauteur, soit en largeur.», indique le maire du secteur.
Dans un deuxième rapport, également présenté au conseil d’arrondissement et approuvé à l’unanimité dans le cadre du projet dents creuses, la Ville a acquis ces emprises (63, 65 et 67 rue d’Aubagne) auprès du SPLA-IN pour un montant de 137 000 €. “On se reconnecte dans les décombres de la rue d’Aubagne», se réjouit Christian Pellicani, premier adjoint (PCF). En charge de la vie associative, l’élu rappelle que d’autres réhabilitations sont à l’œuvre dans le secteur.
Rue Mazagran ou rue d’Aix notamment, deux opérations sont actuellement réalisées dans le cadre de l’amélioration de l’habitat (OPAH). Ces travaux en cours dans ces copropriétés dégradées s’inscrivent dans le cadre de la lutte contre l’habitat indigne et du programme Grand Centre Ville.
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