Ce qui pourrait suffire à répondre aux objectifs que le préfet s’est fixés en matière de production d’électricité à l’horizon 2033.
Sur les 152 communes de Lozère, seules une trentaine de conseils municipaux ont défini des zones pour accélérer la production d’énergies renouvelables. Au 25 mars 2024, 27 avaient fourni leur carte aux services de l’État. « Nous aurons aussi Massegros-Causses-Gorges, Saint-Chély-d’Apcher et Marvejols, précise le préfet Philippe Castanet. Les citer ne pose aucun problème puisque ces trois communes ont toutes des projets photovoltaïques.»
De nouvelles délibérations encore possibles
« À première vue, cela permettra de produire des énergies renouvelables – photovoltaïque en toiture, au sol, agrivoltaïque, digesteurs de méthane, éoliennes, centrales hydroélectriques – qui pourront être raccordées aux réseaux, poursuit le préfet. Nous enverrons cette copie, mi-avril, à la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement. (Dréal). Les conseils municipaux qui ne l’ont pas encore fait pourront continuer à délibérer. S’ils ne le font pas, ils risquent par la suite de priver un opérateur de conditions plus favorables pour l’achat de l’électricité produite. De plus, nous privilégierons les projets identifiés par les municipalités.
Le préfet de Lozère a fixé une production supplémentaire de 500 GWh d’ici 2033 et une nouvelle tranche de 500 GWh d’ici 2043, « afin de décarboner le département, puisque la production électrique compensera la consommation énergétique composée aux deux tiers de diesel et de fioul ».
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