Une histoire familiale qui s’étend sur plus de deux siècles et se développe dans plusieurs pays. Ajoutez à cela des messages universels de paix mondiale et de protection de l’environnement. *Mémoire d’histoires dans l’océan Indien dans les îles de Maurice, de la Réunion, des Seychelles, des Chagos et de Madagascar *de Georges Toussaint a été publié aux Éditions Angoulvent en 2021. La version anglaise, Souvenirs dans l’Océan Indien : Sur les îles Maurice, La Réunion, les Seychelles, les Chagos et Madagascar : Histoireest depuis peu disponible en librairie.
Lors de la sortie de la version française, l’accueil a été positif, raconte l’auteur. « Les gens m’ont connu grâce à la réédition du livre de mon père (NDLR : Port Louis deux siècles d’histoire) ». Les mille exemplaires sont “presque parti”se réjouit Georges Toussaint.
Via les réseaux sociaux, les Mauriciens de la diaspora, « en Australie et en Afrique du Sud, aux Seychelles, au Canada, en Angleterre »J’ai contacté l’auteur pour demander une version anglaise. Ayant étudié au lycée jusqu’à Certificat d’études supérieures au Collège St Joseph, Georges Toussaint – basé à Paris – fait appel à ses « de bonnes bases en anglais. Mais je ne pratique pas assez pour parler couramment l’anglais. ». Il a donc eu recours à un « gentil traducteur ». Ainsi que son frère aîné Jacques, qui vit à Brest, “qui l’a fait avec plaisir”.
Le premier chapitre nous ramène à l’ancêtre, Jacques Christophe Toussaint, arrivé en Ile de France en 1795. Directement lié à Georges Toussaint, fils de l’historien et ancien conservateur des Archives nationales, Auguste Toussaint. Et la nièce de Georges Toussaint, Cécile, professeur de français en Allemagne, qui a découvert Port-Louis, deux siècles d’histoire “de mon grand-père”le livre de son grand-père maternel, Auguste Toussaint, en 2012. Ce qui déclenche la série de visites dans les différentes branches de la famille disséminées à travers l’océan Indien, qui est relatée dans le livre.
Georges Toussaint, qui signe la partie historique du livre explique :“Je passe la parole à ma nièce Cécile pour rendre la lecture plus agréable, sinon le texte aurait été sec”. On retient surtout que cette lignée partage un goût pour l’histoire. « Cette nièce a un grand esprit de famille. Elle est en contact avec tous les membres de la famille de Maurice. Comme pour ceux de la famille Adam, du côté de ma mère, qui sont aux Seychelles, à Madagascar et ailleurs.
L’auteur insiste sur la stricte véracité de tout ce qu’il écrit. « La seule déviation que je me suis permise a été d’impliquer mon ancêtre lors de la bataille du Grand-Port. C’est la seule chose dont je n’ai pas de preuve formelle. L’épisode est toujours basé sur des événements réels. Quelques mois après la prise de l’Ile de France par les Anglais, « Le gouverneur Farquhar concède à mon ancêtre le terrain où il exerce comme médecin à Souillac, pour bons et loyaux services rendus à la population ». Georges Toussaint ajoute que cette bataille a fait de nombreux blessés des deux côtés et « Nous manquions de chirurgiens. Il n’est donc pas exclu que mon ancêtre, qui était à Souillac, ait été mobilisé lors de la bataille du Grand Port..
Autre élément qui pourrait être lié à la fiction, “mais là aussi tout est vrai”affirme Georges Toussaint, ce sont les références aux pirates. Il évoque également Libertalia, la république des pirates apparue en 1695 à Madagascar. “Certains historiens disent que ce n’est pas vrai, mais beaucoup disent que c’est probablement vrai.” Pourtant, entre 1695 et 1730, le gouverneur de La Réunion autorise une trentaine de pirates à s’installer sur l’île.
Ce livre – la version initiale en français – a mis huit ans à aboutir. En guise de conclusion, l’auteur et sa nièce insistent sur la nécessité de compréhension entre les peuples et la notion de citoyenneté mondiale. « Maurice est un magnifique exemple de cohabitation entre des personnes de civilisations et de religions différentes. C’est le message que nous devons envoyer au monde.
