L’entreprise spécialisée dans les charpentes métalliques, et historiquement basée dans la plaine de Nay, est également présente dans les DOM-TOM. Y compris La Réunion… et sa voisine, Mayotte, ravagée par le passage d’un cyclone il y a plus de 3 semaines.
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Ce n’est pas nouveau puisque l’entreprise béarnaise y est présente depuis 12 ans, s’implantant pour la première fois à Mayotte « courant 2012 lors de l’attribution d’un lot pour la construction du centre pénitentiaire de Majicavo », rappelle le service communication. du groupe.
Une réalisation qui, depuis, en a entraîné d’autres, dont « le siège de la télévision locale Mayotte Première ». S’ensuivent la construction d’écoles, d’une salle de sport et de centres commerciaux, notamment dans la capitale de l’île, Mamoudzou. En chantier également : la construction d’un collège en 2025.
De la Réunion
Mais comme nous le soupçonnons, le récent cataclysme a tout mis entre parenthèses. “Disons que nous faisons de petits pas […] Pour l’instant, là-bas, les questions les plus importantes concernent la survie, au quotidien, et le rétablissement des divers approvisionnements de base », commente Cancé.
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A ce stade donc, « aucun déploiement » n’est envisagé. Si cela se produit, Cancé opérera depuis sa base réunionnaise créée en 2004. Le groupe béarnais dispose d’une filiale importante sur ce territoire, qui emploie une quarantaine de personnes, dont « une capacité industrielle grâce à un atelier de 1 200 m2 permet de réaliser de la charpente métallique. , tôlerie, ferronnerie industrielle ».
Entre temps, l’expertise de Cancé a été sollicitée, quelques jours après Noël, lors d’une réunion interministérielle en présence du Premier ministre François Bayrou. «C’était une réunion technique sur le thème de la reconstruction. Nous agissons en tant que conseiller technique et nous restons à la disposition des autorités », nous dit-on.
« Notre métier n’est pas de faire des maisons mais, si on nous le demande, nous sommes capables de produire des œuvres pérennes », explique Mathieu Déléant, directeur du groupe Cancé. Ce qui rappelle aussi que la période de latence actuelle pourrait durer, « Mayotte étant encore dans une longue période de vacances » et la saison cyclonique n’est pas terminée.
Après cette catastrophe, l’état d’esprit est donc plutôt à l’attentisme, « et au soutien des populations », souligne le dirigeant.
